Toujours aussi audacieux et pertinent, le festival d’art numérique de Namur revient du 23 au 26 octobre 2025. Avec une promesse : nous faire danser.
Depuis sa création en 2011, le KIKK Festival s’est imposé comme l’évènement incontournable des cultures numériques, en Belgique et ailleurs, explorant les croisements entre l’art, la science et la technologie. Pour preuve, il y a les chiffres : lors de sa 13e édition, en 2024, la manifestation a attiré plus de 28 000 visiteurs, tous venus des quatre coins du monde (on compte plus de 60 nationalités différentes). De quoi inspirer l’équipe organisatrice a faire toujours plus, toujours mieux, afin d’inscrire encore davantage le KIKK parmi les festivals les plus prescripteurs à l’international, avec, encore et toujours, ce mélange d’expositions, d’installations interactives, de conférences inspirantes et de performances artistiques.
Célébrer l’universalité de la musique
Histoire de rester fidèle à sa réputation, et à ses objectifs, le KIKK a cette année opté pour une thématique singulière : « Boom Boom Tchak ». Un nom aussi festif qu’énigmatique qui promet d’embrasser « la musicalité de la vie ». Tournée autour du son, cette 14e édition entend se pencher sur l’évolution mélodique, des premiers rythmes naturels à la création sonore à l’ère de l’IA, en passant par la puissance transformatrice de la musique électronique. « Boom boom tchak – motif rythmique fondamental, omniprésent dans la musique électronique et au-delà – incarne l’essence même du rythme, l’interaction entre la basse et la caisse claire, la force qui entraîne le mouvement et la danse. Il est l’épine dorsale de nombreux styles musicaux, des percussions tribales à la techno, au hip-hop et à la house music », rappellent les organisateurs. Cette année, « nous célébrons ce rythme universel comme un pont entre l’organique et le synthétique, l’ancestral et le futuriste, fusionnant le visuel et l’acoustique pour révéler l’harmonie, le mystère et les possibilités infinies du son. »
Pour donner vie à cette fête de la musique qui ne dit pas son nom, des intervenants de choix sont une fois de plus conviés : Inès Alpha, Ioana Vreme Moser, Daniel Simu, Robert Hodgin ou encore Aurélia de Azambuja. Du côté du parcours artistique, on se réjouit d’ores et déjà de la présence d’Ersatz, de Julien Poidevin, de My Name Is Fuzzy, de Ban Lei et d’un solo show de Vivien Roubaud, à qui le KIKK offre une carte blanche, et des créations immersives en extérieur de So Kanno et Oussama Tabti. Soit 30 œuvres numériques toutes entières dédiées au rythme, à ce pouls qui sous-tend l’ambition d’une programmation pensée avec harmonie.
- KIKK Festival, du 23.10 au 26.10, Namur, Belgique.