À l’occasion du Sommet pour l’action sur l’intelligence artificielle, le Ministère de la Culture a annoncé le lancement de « Arts in the age of AI », un programme de résidences piloté par la Villa Albertine.
Avis aux artistes qui utilisent l’IA au sein de leurs travaux ! La Villa Albertine, l’institut pour la culture et l’éducation de l’Ambassade de France aux États-Unis, lance son nouveau programme de résidence et invite huit artistes ou professionnels de la culture à venir travailler sur le sol américain. Seules conditions ? Intégrer l’intelligence artificielle à son art ou sa réflexion, et être soutenu par un partenaire français.
Une pratique, deux visions
Financée par la mécène et entrepreneure numérique franco-américaine Fidji Simo, cette initiative a pour vocation de valoriser l’utilisation de cette nouvelle technologie, encore trop stigmatisée. Et surtout, de croiser les regards entre deux pays leaders dans le domaine, dont les visions sur l’IA diffèrent en de nombreux points.
« L’intelligence artificielle ouvre des horizons inédits pour les artistes de toutes les disciplines, et sera un aspect clé de la relation entre la France et les États-Unis pour la création et l’éducation, rappelle Mohamed Bouabdallah, conseiller culturel de France et directeur de la Villa Albertine. Alors que nos deux nations cherchent à tirer parti du potentiel de ce nouveau médium, la France peut présenter aux artistes une vision d’équilibre mêlant innovation et respect des créateurs et de leurs droits. »
Connexions Paris-New-York
Lundi 10 février, un appel à candidature a ainsi été lancé afin de sélectionner les futurs chanceux, dont les noms seront dévoilés en juin prochain. L’occasion pour ces professionnels de bénéficier d’un accompagnement personnalisé sur le territoire nord-américain correspondant à leur pratique ou projet de recherche : New York, San Francisco, Los Angeles, Atlanta, Boston, Chicago, Houston, Miami, La Nouvelle-Orléans et Washington D.C. Comme on dit vulgairement, y’a plus qu’à !