Ed Atkins
Que l’on pense à Death Mask II : The Scent qui, durant huit minutes, suit un personnage dans une chambre noire à peine éclairée d’une bougie, à U Dead Talk Love où l’artiste médite pendant plus de 37 minutes sur la représentation de soi, la question de l’authenticité et la possibilité d’aimer, ou à l’installation Beds (2025), composée de matelas vides qui semblent inspirer et expirer, comme si des fantômes hantaient l’espace muséal, Ed Atkins a ce don de flirter avec le morbide à chacune de ses œuvres. Composées d’animations 3D, de récits narratifs, de musique, d’images filmiques et de performances, celles-ci sont systématiquement pensées par le Britannique, né en 1982, pour ne former qu’un grand tout, sensible et philosophique, poétique et psychologique. Ses différentes expositions au Palais de Tokyo, au MoMA ou à la Tate Britain sont là pour en attester.
