Lea Sblandano
De son parcours, on ne sait pas grand-chose, si ce n’est qu’elle se présente comme une « artiste visuelle et photographe », qu’elle vit à Paris, qu’elle a étudié à l’ECAL, à Lausanne, qu’elle a d’ores et déjà collaboré avec un certain nombre de marques (Jean-Paul Gaultier, AVNIER, Louboutin) et qu’elle dit être « intéressée par la manière dont la technologie influence et redéfinit sa génération ». Lea Sblandano, nouvelle metteuse en scène de la Gen Z ? Ses créations lui offrent en tout cas un bel élan poétique. Qu’elle s’intéresse à l’écologie (l’installation After Nature), à la construction identitaire au sein d’un monde post-pandémique (Neijuan) ou retravaille en 3D des objets ancestraux qu’elle place dans des décors vierges de présence humaine, la lauréate du Prix Images Vevey x ECA opère selon une même obsession : faire de ses environnements visuels, nourris à la culture pop, aux jeux vidéo et aux mondes virtuels, des lieux de refuge, propices aux fantasmes et aux pensées émancipatrices.