Avant d’être plongés, peut-être malgré nous, dans la magie de Noël, les expositions du mois de novembre se chargent de nous immerger dans une multitude d’univers, probablement moins féériques, certes, mais parfois tout aussi festifs. Entre des festivals de films immersifs, des biennales explorant la notion de plaisir et des expositions mettant à l’honneur une nouvelle garde d’artistes asiatiques : le onzième mois de l’année s’annonce chargé.
En galerie, en musées ou à l’occasion d’événements dédiés, les arts numériques et immersifs se multiplient au sein des institutions internationales à mesure que tombent les feuilles. Qu’elles fassent état de la création numérique actuelle depuis Taïwan ou le Centre Pompidou, qu’elles se déroulent dans le virtuel, qu’elles rendent hommage à des artistes plus confirmés (Miguel Chevalier, par exemple) ou qu’elles offrent une retrospective sur le travail d’une pionnière (Chantal Akerman, notamment), ces manifestations s’imposent comme les indispensables du mois de novembre. Mieux : elles semblent avoir été pensées pour faire écho aux soubresauts de l’époque, tout en déployant les nombreuses visions qui agitent la production artistique actuelle.
