Ayoung Kim
Comment renouveler ou repeupler les imaginaires ? C’est là l’une des nombreuses questions posées par les travaux de l’artiste sud-coréene, Ayoung Kim, née en 1979. Laquelle s’appuie sur une solide formation (en photographie, mais aussi aux Beaux-Arts à la Chelsea College of Art de Londres) et sur des technologies toujours plus poussées (la numérisation 3D, les avatars, l’IA, les moteurs de jeux vidéo) pour développer des œuvres extrêmement narratives, souvent récompensées (LG Guggenheim, Ars Electronica) et régulièrement exposées à travers le monde (Palais de Tokyo, HEK, MoMA, Berlin International Film Festival, Gwangju Biennial, etc.). Il faut dire que sa saga vidéoludique Delivery Dancer est d’une rare maîtrise, aussi bien sur le plan plastique que sur le plan philosophique, avec cette façon unique d’entremêler l’espace de la fiction et notre monde contemporain.
