A Journey from Renaissance to Crypto Art + AI : l’exposition d’art numérique du CAFA Museum de Pékin pose ses valises jusqu’au 21 juillet au Dynamic Art Museum, à Milan. Au programme : histoire de l’art, crypto-art et IA.
À Milan, depuis 2021, le Dynamic Art Museum défend un concept de musée particulier, pouvant être résumé en une idée : fédérer un réseau de collectionneurs privés et donner à voir des œuvres auxquelles le visiteur n’a d’ordinaire que très peu accès. En outre, l’institution italienne peut se gargariser d’être le premier espace muséal d’envergure de crypto-art ; en tout 72 artistes et plus de 140 œuvres y sont présentés. Depuis le 20 avril, le Dynamic Art Museum abrite également une nouvelle exposition, A Journey from Renaissance to Crypto Art + AI, où les toiles de grands maîtres côtoient des œuvres issues de l’avant-garde digitale.
La force de l’art numérique italien
Deux parcours sont proposés aux visiteurs : « Masterpieces from Private Collections » et « 2121 Art Evolution » ; des titres plutôt éloquents quant à la ligne proposée. Le premier regroupe les grands maîtres, de Titien à Jackson Pollock ; le second, celui qui nous intéresse le plus et contribue à singulariser l’exposition, réunit les productions des artistes numériques parmi les plus reconnus du moment : Federico Clapis, Marco Mori, CB Hoyo, Anibale Siconolfi ou encore Mario Klingemann y figurent.
Derrière le prestige des noms représentés, il reste des œuvres, saisissantes, dont cette reproduction digitale de La Victoire de Samothrace, composée de 19 millions de pixels et soulignant avec force le dynamisme des arts numériques italiens. Quant à savoir si le marché de l’art transalpin envisage le crypto-art comme une nouvelle Renaissance, il n’y a qu’un pas que la direction du Dynamic Art Museum semble prêt à franchir.