Dans l’ancienne piscine Molitor, l’art urbain s’expose aux murs et se décline en NFT le temps de l’exposition The Legacy.
Molitor dispose déjà d’un gros passif dans l’underground. Piscine désaffectée, elle est devenue dans les années 1990/2000 le repère des graffeurs, ravis de pouvoir y opérer en toute clandestinité. Plus tard, en 2001, on y organise l’une des premières free-party du mouvement teknival, aujourd’hui culte dans les mémoires de celles et ceux qui l’ont vécue ! Quand il a été question de réhabiliter le lieu, une même envie s’est donc fait sentir : faire vivre cet héritage.
Ainsi, la piscine a beau être devenue un hôtel de la marque Gallery Collection depuis 2014, l’ambition reste intacte, et tient en trois mots : pool, art, life. Traduction : ses bassins et murs continuent de se parer régulièrement des oeuvres de street artistes contemporains.
L’intronisation de l’art urbain digital
Pour l’exposition The Legacy, trois artistes de renom ont été invités à graffer dans les intérieurs des soixante-dix-huit cabines du lieu : Does, Marko93 et Nasty. Chose inédite : à cette occasion, Molitor produit sa première série de NFT d’art à partir d’une sélection de 3 cabines en cours de destruction.
Car oui, toutes les oeuvres présentées ici sont vouées à être effacées et recouvertes, street art oblige. Seules les oeuvres digitales subsisteront, constituant dès lors une archive précieuse. L’exposition se clôturera par une grande fête de fin, The Legacy Party, le 25 novembre. Dès le lendemain, on ne doute pas que les chanceux qui y seront présents pourront fièrement dire : « j’y étais ! »