C’est officiel ! En septembre prochain, l’ECE, Grande École de l’Ingénierie numérique, inaugurera une nouvelle plateforme pédagogique, de recherche et d’innovation inédite centrée sur l’IA générative. Une première dans l’apprentissage français dédié à l’intelligence artificielle.
Nommée l’Intelligence Lab, cette plateforme inédite en France a pour objectif de former par la pratique tous les étudiants de l’ECE aux technologies d’IA générative. En s’appuyant sur des partenariats de qualitié (qu’ils soient académiques, privés ou publics), l’Intelligence Lab ambitionne de devenir, à terme, un « centre d’excellence pour la pédagogie, la recherche et l’innovation en IA ».
Le discours est convenu. Nul doute qu’il a été relu par diverses équipes de marketing. Il s’inscrit toutefois dans une tendance plus large, perceptible au sein d’u territoire français ces derniers mois : après le lancement de Kyutai – réponse française à l’OpenIA -, l’Hexagone prouve en effet ici qu’elle est une place forte au sein de la création numérique, un territoire qui compte dans le développement, la recherche et l’application de l’IA générative.
L’éducation sous artifices
Révélée officiellement mardi 4 juin sur le Campus OMNES Education de Paris, la composition de ce nouveau programme éducatif s’est accompagnée d’une table ronde avec les partenaires de lancement de l’initiative. Au programme du jour, cette thématique : « L’impact de l’IA Générative sur les entreprises ». L’occasion également pour l’école de dévoiler son tout premier benchmark français de modèles LLM (Large Language Models), technologie d’IA pré-entraînée sur une grande quantité de données.
Développé par des enseignants, des chercheurs et des étudiants de l’ECE, cet outil permet de comparer la performance de modèles d’IA générative (dont les acteurs principaux sont Open AI, Anthropic et Microsoft) sur de nombreuses questions entourant le numérique. Car, à mesure que l’IA générative continue sa folle course, les interrogations à son sujet sont, elles, de plus en plus nombreuses : éthique, utilisation de données sensibles, désinformation, droits d’auteur… L’éducation serait-elle la clé pour y apporter des réponses ?