Après une exposition inaugurale tournée vers le vol – en hommage à l’histoire du lieu -, le Hangar Y (ancien garage à ballons) propose jusqu’au 11 février une véritable odyssée numérique, inspirée d’un succès du Grand Nord.
Associé à Art Exlora et à OASIS Immersion, le Hangar Y ouvre sa nouvelle saison avec une exposition numérique immersive inspirée de l’exposition ECHARGER/Unwind, imaginée et présentée il y a deux ans à Montréal. Déployée dans un espace LED haute résolution, la version européenne promet de plonger ses spectateurs dans un monde de couleurs et d’émerveillement. Fruit de nombreux mois de recherche, RECHARGER entend surtout proposer différents segments d’art numérique, tantôt génératif, tantôt fractal.
De l’art au développement personnel
RECHARGER, c’est aussi une expérience aussi positive que réconfortante, sorte de phare dans la nuit d’un hiver morose. Explorant différentes thématiques telles que la relaxation, l’énergisation, la reconnexion et la stimulation, l’événement propose au spectateur de découvrir cinq œuvres immersives, chacune développant un de ces concepts. Pour se relaxer, par exemple, il suffit de plonger dans les Ondes collectives, dont l’objectif est d’encourager la présence alternative collective et, ainsi , gérer son stress, son anxiété. Autrement dit, augmenter son bien-être.
Un point de départ qui nous mène à l’œuvre Horizon d’Alex Le Guillou, une expérience audiovisuelle immersive qui se joue de l’ordre et du chaos pour favoriser l’énergie. Un peu plus loin, la vidéo générative audio-réactive Petals de Yoshi Yodeoka stimule l’imaginaire au rythme d’une mélodie du producteur de musique brésilien MYMK, quand Quiet Pond d’Odaibe reproduit une sorte de zone de confort, questionnant notre besoin d’y rester comme de s’en émanciper.
Enfin, ce parcours méditatif se conclut avec Recursive Reflections de Julius Horsthuis, un artiste dont l’utilisation des mathématiques et de la géométrie sert principalement à créer des univers fictifs psychédéliques, qui encouragent la reconnexion. Histoire de donner encore un peu plus d’épaisseur et d’allant au concept d’une exposition totalement dédiée à l’imaginaire.