Imaginée en partenariat avec Microsoft, l’événement Artificial Dreams, L’IA au cœur de la création artistique, dont Fisheye Immersive est partenaire, dresse un état des lieux critique de l’utilisation de l’intelligence artificielle au sein de l’art contemporain. Prenez date : l’exposition débute le 16 mai !
Difficile d’y échapper. En l’espace de quelques mois, l’IA a pris une place d’envergure dans notre quotidien et dans les débats publics, soulevant interrogations, fascinations mais aussi inquiétudes à mesure qu’elle se développe. Une expansion à vitesse grand V à laquelle n’a évidemment pas échappé le monde de l’art qui, plutôt que de subir la progression rapide des algorithmes, intègre l’IA à la création artistique depuis déjà de nombreuses années. Cette prise en main rapide de la technologie par les artistes, de même que cette historicité, ont visiblement inspiré Charles Carcopino, fondateur du Studio de la Maison des Arts et de la Culture de Créteil et commissaire de Artificial Dreams, la nouvelle exposition-performance du Grand Palais Immersif, pensée pour rassembler tout ce que l’art numérique contemporain a de plus impressionnant.
Collaboration entre l’humain et la machine
Terrain d’avant-garde par excellence, l’art est un espace offert aux esprits créatifs prêts à utiliser les nouvelles technologies, que ce soit pour créer des visuels mémorables, repousser les limites des médiums ou questionner notre ère post-internet. En exposant les travaux de 12 artistes internationaux, tels que Sabrina Ratté, Daito Manabe, Tryphème & Ulysse Lefort, Justine Emard ou encore Ryoichi Kurokawa, Artificial Dreams dresse ainsi un panorama de la création artistique assistée par l’IA et les algorithmes, prouvant au passage que l’usage de cette technologie peut revêtir bien des formes.
Il n’y a ainsi que peu de points communs, a priori, entre les installations d’Andy Thomas, qui représentent visuellement les voix de la nature, et les architectures lumineuses de Visual System, entre les visions fantasmées de Venise d’Iconem et les velléités rétrofuturistes d’Emi Kusano. Tant mieux : c’est précisément grâce à cette diversité de points de vue et de propositions artistiques qu’Artificial Dreams parvient à proposer plongée immersive dans le monde des machines, bien plus poétiques qu’il n’y paraît.
- Artificial Dreams, L’IA au cœur de la création artistique, du 16.05 au 08.06, Grand Palais Immersif, Paris.