Voilà vingt-cinq ans que la Biennale Experimenta vise à connecter l’art aux recherches scientifiques, persuadée que cette approche hybride permet une plus grande compréhension, à la fois sensible et documentée, de notre société. Pour sa 12e édition, l’évènement entend ainsi faire un nécessaire « États des eaux » via une programmation à la croisée des arts visuels et du spectacle vivant. Soit dix œuvres internationales et cinq spectacles spécialement centrés autour de cette thématique.
Côté installation, il y a ainsi la sculpture cinétique de Nicky Assmann (Solaris), composée de plusieurs films de savon pouvant être soulevés manuellement, le projet vidéo de Mathilde Reynaud et Fabien Malbet (Ce qu’il reste à la nuit, vu à Panorama 26) dans lequel deux astrophysiciennes interrogent leur fascination pour les corps célestes, les Astérismes immersifs d’Aki Ito et Jean-Philippe Lambert, qui s’intéressent au mouvement des astres, ou encore ou encore Tipping Point, une installation à travers laquelle Barthélemy Antoine-Loeff invite le public à assister à la naissance d’un glacier artificiel.