Freeka Tet
En bon mercenaire, Freeka Tet se moque d’être rattaché à un genre précis. Depuis New York, où il est basé, le Français s’inspire avant tout de la culture Internet (mèmes, trolls, réseaux sociaux, etc.) pour nourrir ses réflexions, qui se traduisent tantôt sous la forme de prothèses ou d’animatroniques, tantôt dans des vidéos ou des performances de hacking. Cette liberté lui permet de collaborer avec des artistes issus d’horizons très différents, aussi bien dans l’art (Kyle McDonald) la mode, Charlie Le Mindu) et le monde des grandes entreprises (Nike, Levi’s, Samsung) qu’auprès d’une flopée d’artistes musicaux (The Weeknd, Oneohtrix Point Never, Gesaffelstein, Chromeo…), pour qui il pense à la fois les clips et la scénographie. Un vrai mercenaire, libre et hostile à toute forme de compromis, on vous dit.
