Lu Yang
Entre Shangai et Tokyo, les technologies digitales et les installations physiques, les jeux vidéo et les films, les concepts scientifiques et la philosophie religieuse, Lu Yang a visiblement décidé de ne pas choisir. Sa vie comme son parcours artistique sont une succession d’allers-retours, fascinants, fantasques, toujours surprenants et perpétuellement mis au service de notions liées à l’identité de genre, de sexe et de nationalité. En 2024, lors de sa première exposition personnelle dans une institution française (la Fondation Louis Vuitton), on a même pu découvrir une version numérisée de son propre corps, le temps d’un film (DOKU The Flow) guidé par une double ambition : comprendre ce que signifie être humain au 21e siècle, et transcender les limites du corps physique.