Refik Anadol

Difficile de trouver un artiste des nouveaux médias, spécialisé dans l’IA, plus populaire que Refik Anadol. En 2024, The Economist le considérait comme « l’artiste du moment », la figure médiatique d’une génération biberonnée aux algorithmes et au machine learning, l’incarnation même d’un art plus que jamais situé à l’intersection exacte de la technologie, de la science et des multiples supports de création. Né en Turquie en 1985, mais résident à Los Angeles, où il possède et dirige son propre studio, ainsi que le RAS LAB, Refik Anadol est aujourd’hui de tous les sommets internationaux, de toutes les expositions d’envergure, de tous les festivals de renom. Bien que dans tous les bons coups (y compris sur la blockchain), c’est toutefois lorsqu’il plonge au cœur de la création digitale qu’il fascine le plus. Avec, comme constante, cette question, inhérente à chacune de ses créations : que signifie être humain à l’ère de l’IA ?

Visuel Refik Anadol
Les artistes de la semaine
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Matt Copson
©High Art
Matt Copson
Fasciné par les récits initiatiques, les formes opératiques et les installations lumineuses, Matt Copson déploie des œuvres où la technologie est toujours mise au service de la dramaturgie.
Niceaunties
“Cucumbermask” ©Niceaunties
Niceaunties
Depuis Singapour, l'artiste Niceaunties se réapproprie des histoires locales pour déployer des œuvres qui, bien que réalisées à l'IA, ont le surréalisme en ligne de mire.
Zaven Paré
©Zaven Paré
Zaven Paré
Présent dans le champ de l'art depuis le début des années 1980, Zaven Paré s'est imposé comme un spécialiste de la robotique, tout en développant une œuvre qui semble vouloir faire l'archéologie des technologies.
Refik Anadol
Refik Anadol
Véritable star de la création à l'ère de l'IA, l'artiste turco-américain réfléchit autant à des réalités alternatives qu'à la place de l'être humain sur cette planète dans des œuvres qu'il rapproche volontiers d'une « architecture post-numérique ».
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