Artistes

Des installations, des jeux vidéos et des animations 3D qui se prolongent jusque sur le web : Heesoo Kwon exploite toutes les potentialités que notre époque digitalisée a en réserve pour développer une œuvre historique et féministe.

Hermine Broudin fait danser ses sculptures en argile avec l’art numérique. Une façon pour l’artiste française, aux origines Tchèques, de s’affranchir des règles dictées par l’univers. 

Depuis Berlin, l'artiste interdisciplinaire et indisciplinée travaille sur les médias, les technologies et la circulation des images à l'ère de l'intelligence artificielle.

Depuis Berlin, où ils sont basés, ces deux artistes donnent vie à un art visuel et à des installations sonores grandement représentatives des potentialités de l'IA, dès lors que l'on triture cette technologie plutôt que de se contenter de ses acquis.

Ancien directeur artistique de SEGA et Sony, Hsin-Chien Huang, né en 1966, est incontestablement le symbole d'un pays situé aux avant-postes de la VR : Taïwan.

Pionnier de l’art informatique, Jacques Perconte s’attache depuis les années 2000 à bouleverser notre vision grâce à la compression vidéo dans des œuvres qui lorgnent vers l'abstraction.

De concert avec des biologistes et des musiciens, le Danois offre une narration alternative aux questions environnementales qui agitent l'époque dans des œuvres immersives à la portée aussi politique que poétique.

À la lisière du merveilleux et de la science-fiction, les œuvres de l'artiste français interrogent l'aspect éthique de l’artificialisation de nos vies contemporaines.

Ancien élève du Fresnoy, le vidéaste plasticien Jésus Baptista crée des œuvres immersives où la lumière, le son et la vidéo ne forment qu'une seule seule et intense matière.

Depuis Bruxelles, l'artiste français réalise des œuvres sensorielles uniques qui oscillent en permanence entre installations lumineuses et projections visuelles.

Passée par les Beaux-Arts, Johanna Bruckner a fini par développer un art qui s'évertue à mettre l'accent sur l'imagination comme pièce indispensable des nouvelles temporalités.

Né en 1981, l'Australien a peu à peu mis son savoir-faire (dessins, sculptures, peintures) au service d'outils numériques grâce auxquels il collabore avec le gratin de l'industrie musicale, de Coldplay à Thom Yorke.

Exposée de Paris (Fondation Pernod Ricard) à New York (Fotografiska), Josèfa Ntjam explore les problématiques post-colonialistes dans des œuvres protéiformes, redevables autant à l'IA et au photomontage qu'à la sculpture ou la littérature.

Que ce soit au Light Festival de Barcelone ou à la Biennale Chroniques, l'artiste catalan défend une même ambition : explorer la lumière dans des installations où la technologie ne prend jamais le pas sur l'artisanat.

Hautement fantasmagoriques, les œuvres de June Kim en disent long sur la manière dont les technologies numériques peuvent aider à repenser notre rapport aux autres.

Passant avec une aisance folle de la photographie et la vidéo à la réalité virtuelle, l'artiste parisienne déploie des dispositifs pluri-sensoriels, où l'IA dialogue avec l'organique, où l'humain se confond avec la machine.