À deux pas du Centre Pompidou, la NFT Factory amorce la rentrée avec une toute nouvelle exposition, visible jusqu’au 9 septembre. Celle-ci est consacrée à la jeune artiste singapourienne Shavonne Wong. Voici trois raisons de pousser la porte de ce lieu qui s’est fait une spécialité : celle de dénicher les étoiles montantes de l’art digital et NFT.
Une artiste émergente
Shavonne Wong est encore une artiste confidentielle. La NFT Factory le sait bien, et ce solo show est précisément là pour marquer ses premiers pas en Europe. Pour autant, on ne saurait se tromper sur les signes avant-coureurs qui la promettent à un bel avenir. Sur son continent natal, par exemple, elle a été lauréate du prix Forbes 30U30 Asia en 2020. Depuis, les grandes marques de mode et de cosmétiques (Sephora, Lancôme, Marie Claire Arabia…) se l’arrachent, fascinées par ses modèles perpétuellement à la lisière du réel et du fantasme, qu’ils soient photographiés ou en 3D. Sachant cela, il n’y a finalement aucune raison pour que ce talent reste hors de la sphère artistique européenne.
Un art expressif
Partie de la photographie, Shavonne Wong a su faire muter sa pratique vers le digital, sans pour autant tourner le dos à ce qui constitue le cœur de son travail : l’expérience humaine. Ses oeuvres, qui se prennent régulièrement la forme de visages aux traits originaux, font ainsi vibrer des thèmes et des émotions universelles, comme les rêves d’enfance, la mélancolie, l’amour, la solitude… Dit autrement, son exposition couple beauté et révolution dans la manière de représenter des sujets classiques.
Un art NFT non-occidental
Shavonne Wong, qui se démarque aussi par son tempérament activiste, a une idée précise en tête : bousculer le milieu tristement homogène des NFT. Pour cela, la Malaisienne a notamment créé la communauté NFT Asia afin de donner de la visibilité aux artistes asiatiques sous-représentés, de les encourager à gagner en autonomie. En phase avec le projet de la NFT Factory, Shavonne Wong mise donc sur l’organisation d’événements physiques, même quand il s’agit d’art virtuel. Après tout, le physique, la présence, c’est encore la meilleure manière de fédérer des personnalités entre elles, non ?