Rassurés par une dernière édition à succès en septembre, les Labos Immersifs reviennent début janvier à Lyon avec une programmation tournée autour de la thématique « Regards biaisés, art délibéré ».
Du 8 au 12 janvier prochain, les amateurs de numérique de la région lyonnaise (et d’ailleurs) peuvent se donner rendez-vous lors des Labos Immersifs, événement situé à l’intersection exacte des arts, des sciences et des nouvelles technologies numériques. Entre rencontres, échanges, recherche et expérimentations artistiques, la manifestation basée au Planétarium de Vaulx-en-Velin explore de mille et une manière le large prisme de la création immersive et numérique, et s’adresse aussi bien aux artistes, techniciens et étudiants en la matière qu’aux curieux, impatients d’en savoir plus sur l’art à l’ère des nouveaux outils technologiques. Le tout, organisé autour d’une thématique bien particulière : « Regards biaisés, art délibéré ».
« Dans l’art, souvent sans le savoir, nous nous servons des biais cognitifs pour les expériences proposées au public. Comment utiliser les biais cognitifs, les stéréotypes et les préjugés dans les expériences esthétiques proposées par le monde de l’art? Comment les utiliser sans être utilisées ? Comment s’émanciper de celles qui nous manipulent au quotidien ? ». Voici les interrogations soulevées par Rocio Berenguer, directrice artistique et metteuse en scène, membre du comité artistique et éditorial de l’AADN, à l’occasion du lancement de cette 7ème édition.
Lyon, ville numérique
Pour répondre à ces questions, ou du moins émettre de sérieuses pistes de réflexion, ce « festival d’idées bouillonnantes et de créations agitantes » a mis en place plusieurs dispositifs. À commencer par le Full Dôme Lab, un ensemble immersif à 360 degrés déployé sous le dôme du Planétarium de Vaulx-en-Velin. Sous un plafond circulaire de 15m de diamètre, et accompagné de mentors artistiques et techniques, cet « événement dans l’événement » invite les artistes à rencontrer le public afin de se placer ensemble – artistes et spectateurs – au centre d’une expérience commune.
Suite à ce moment de partage, les 20 participants du workshop sont invités à présenter le fruit de leur travail autour de la thématique, tandis que la performance Imaginarium de l’artiste polonais Ari Dykier est chargée d’offrir une toute nouvelle dimension à cet espace circulaire. Au passage, notons également que d’autres œuvres immersives sont à découvrir dans le cube du LabLab à Villeurbanne, et que des rencontres et échanges aux détails encore tenus secrets sont également prévus durant les cinq jours de la manifestation. La suite, très vite. C’est promis !