Récemment tombée dans le domaine public, l’une des plus anciennes représentations de la souris aux grandes oreilles affole le Web3. Pourquoi ? Comment ? Explications.
Le 1ᵉʳ janvier dernier, une ancienne version de Mickey Mouse, apparue pour la première fois en 1928 dans le court métrage Steamboat Willie, a fait son entrée dans le domaine public. En effet, en vertu de la loi américaine limitant la durée du droit d’auteur à 95 ans, cette variante de l’emblème de Walt Disney a vu son droit d’auteur expirer… ainsi que son impact sur le marché des NFTs s’accroître de façon considérable !
Ces neuf derniers jours, trois collections liées à cette version de Mickey Mouse se sont ainsi hissées aux premières places sur la liste des tendances d’OpenSea ( « Steamboat Willie », suivi par « Steamboat Willie Public Domain 2024 » et « Steamboat Willie’s Riverboat »). Dans les faits, cela se concrétise ainsi : « Steamboat Willie Public Domain 2024 », la collection la plus échangée des trois, affiche aujourd’hui un volume d’échange total de 416 ETH, soit près d’un million de dollars.
Disney, à la conquête du Web3 ?
Un énorme coup de pub pour Disney, qui tient cependant à préciser que les dessins modernes de Mickey restent toujours protégés par des droits d’auteurs. Comme l’a précisé l’un des porte-parole de l’entreprise créée en 1923 : « Les versions plus modernes de Mickey ne seront pas affectées par l’expiration du copyright de Steamboat Willie, et Mickey va continuer à jouer un rôle important et à être un ambassadeur global pour l’entreprise Walt Disney. »
Plus loin dans le communiqué de presse, le représentant de l’entreprise américaine tient même à lancer un avertissement clair : « Nous nous protégerons de la confusion des consommateurs causée par l’utilisation non autorisée de Mickey et de nos autres personnages iconiques. ». S’engager dans une collection de ce type, est-ce finalement une bonne idée ? La question se pose, car si de nombreux créateurs n’hésitent pas à utiliser des versions plus actuelles du personnage, Disney ne compte pas se montrer aussi laxiste que ces dernières années et a, pour rappel, embauché un avocat spécialisé dans les NFTs en 2022. La guerre est-elle déclarée ?