Du 1er au 4 février, les Magasins Généraux, à Pantin, offrent un voyage au cœur de la culture digitale japonaise pour le prix d’un ticket de métro.
Aux Magasins Généraux de Pantin, la première édition du festival Tokyosaï nous invite à plonger au cœur de la scène artistique japonaise contemporaine, en laissant une place de choix aux pratiques numériques. Car si l’art nippon se décline sous toutes ses formes dans les espaces d’expositions (Pop art, photographie, design textile, etc.), le digital made in Japan achève de prouver que le pays du soleil levant est bien l’un des leaders mondiaux dans l’usage de la technologie à des fins artistiques.
Le numérique sous toutes ses formes
Du 1er au 4 février, on retrouve par exemple le pixel art du collectif EXCALIBUR, les créations 3D de l’artiste et motion designer Kota Yamaji ou encore l’installation audiovisuelle de Funny Dress-up Lab, mais aussi et surtout de nombreuses œuvres d’art génératif : des créations fashion de Kota Yamaji aux univers psychédéliques de Kaoru Tanaka, de la science du codage défendue par Shunsuke Takawo aux photos et vidéos générées par IA chez Emi Kusano, en passant par le crypto art aux couleurs flamboyantes de Saeko Ehara ou les expérimentations numériques de Kazuhiro Aihara, dont les NFTS ont intégré les collections de XCOPY, ce sont toutes les formes d’expression numériques qui sont ici explorées par les artistes japonais.
Pour une immersion encore plus approfondie, Tokyosaï propose également de faire la fête « à la japonaise » dans un kobako (mini-club typique de l’archipel) animé par Cabaret Recordings, le label de house de So Inagawa. De quoi transformer le voyage visuel en un voyage auditif, accompagné d’un verre de saké et d’un hand roll, la finger food actuellement en vogue dans les rues de Tokyo.