Lancé par les entreprises bretonnes Reizhan et KaviAR Tech à la suite des incendies de 2022 ayant ravagé la forêt de Brocéliande, le projet VIV’ART allie art, pédagogie et sauvegarde de l’environnement.
L’un est un bureau d’études spécialisé en biodiversité et génie écologique. L’autre est l’un des acteurs majeurs des solutions immersives XR. Aujourd’hui, Reizhan et KaviAR Tech s’associent pour contribuer à la régénération de l’un des trésors de la Bretagne : la forêt de Brocéliande. Connue pour être le théâtre des légendes arthuriennes, l’écosystème sylvestre français s’est vu largement endommagé suite à un violent incendie, ravageant près de 400 hectares de végétation et détruisant le célèbre « Tombeau du Géant ».
Une autre forme de bio-art ?
Pour contribuer à la renaissance de ce lieu mythique, les deux sociétés bretonnes s’attaquent aux entreprises locales en leur proposant un tout nouveau type d’expérience basé sur l’art. Le procédé est relativement simple : à la tête d’une grande collection d’œuvres, Viv’Art installe des photographies et autres peintures dans les espaces tertiaires. Les collaborateurs sont ensuite invités à télécharger une application de réalité augmentée, développée par KaviAR et leur permettant d’interagir avec les œuvres. L’objectif ? Vivre une expérience immersive unique, promet le support. Pour cela, l’expérience met en scène des discours d’acteurs locaux, mais aussi des effets 3D, des images animées et des technologies immersives à 360° : en somme, divers éléments permettant aux utilisateurs d’en apprendre un peu plus sur Brocéliande, et sortir de l’expérience purement sensible pour bénéficier d’un contenu pédagogique.
Le projet ne s’arrête pas là ! En effet, à chaque fois que l’un des employés décide de scanner une oeuvre, cela génère un don pour une collecte de fonds organisée par Oetopia – partenaire de l’Association du Val sans Retour et de la Forêt de Brocéliande (ASVB) -, contribuant ainsi financièrement à la régénération de la biodiversité mise à mal lors de l’incendie évoqué plus tôt. On a beau chercher, on n’a pas trouvé meilleur exemple pour illustrer l’adage « allier l’utile à l’agréable ».