Bien conscient de la manière dont nous nous habituons inconsciemment à la dégradation constante de la planète Terre, ce que le psychologue américain Peter H. Kahn nomme « l’amnésie générationnelle environnementale », de nombreux artistes issus du numérique dédient leur travail à la nature, animés par l’idée de s’y reconnecter, d’en conserver la mémoire. Ces artistes, bien connus de la rédaction de Fisheye Immersive (Donatien Aubert, aurèce vettier, Léa Collet, Justine Emard, Alexandra Daisy Ginsberg ou encore Kasia Molga, Shonee et Sabrina Ratté), sont tous réunis par le macLYON à l’occasion de l’exposition Échos du passé, promesses du futur, dont le sous-titre se veut à lui seul porteur de mille promesses : « La nature sublimée par le numérique ».
À travers une pluralité de médiums (peinture, vidéo, installation, réalité virtuelle), tous plébiscités par les autres artistes invités (Daniel Godínez Nivón, Ittah Yoda, Wang & Söderström), l’exposition lyonnaise s’inscrit avec talent dans une des problématiques les plus exploitées ces derniers mois : comment réconcilier nature et technologie afin de repenser notre rapport au vivant ?