Donatien Aubert : l’art au service des plantes 

07 novembre 2023   •  
Écrit par Lucie Guillet
Donatien Aubert : l'art au service des plantes 
“Les jardins cybernétiques (Chrysalides)”, 2020 ©Donatien Aubert

Doublement représenté en cet automne – au Festival accès)s( et au sein de l’exposition Ce que disent les plantes ? – , Donatien Aubert a la particularité d’utiliser l’art pour analyser les transitions épistémologiques contemporaines, se focalisant notamment sur le rôle qu’a pu avoir la cybernétique dans le développement des cultures numériques, ainsi que son impact dans la refonte de l’écologie scientifique. Une approche a priori très technique, que le Français consent à rendre ludique et poétique dans des œuvres hybrides, qui mêlent vidéos, technologies interactives, sculptures et fabrication assistée par ordinateur. Rencontre.

Ton travail s’intéresse à l’évidence à la cybernétique, ce mouvement technoscientifique rendu célèbre pour avoir réuni des scientifiques et des ingénieurs de domaines variés afin de répondre à des problématiques au cours de la Seconde Guerre mondiale, puis de la guerre froide. Parviens-tu à mesurer l’impact de cette science des communications et de la régulation entre l’être vivant et la machine sur ta démarche créative ?

Donatien Aubert : Cela fait plusieurs années que je travaille sur des thématiques liées aux évolutions technoscientifiques. Ce qui m’intéresse, c’est d’analyser les mutations anthropologiques liées aux bouleversements épistémologiques et politiques que l’on connaît actuellement, notamment en raison de la numérisation de la société. Ce qui m’a amené à étudier, depuis plusieurs années maintenant, la postérité de la cybernétique. Car, oui, nous vivons actuellement dans une société qui a été structurée par des concepts issus de la cybernétique. Pour preuve, citons l’écologie scientifique, qui est largement dépendante de ces concepts.

Le recours à des simulations computationnelles pour comprendre l’évolution du climat a été initié par les cybernéticiens. On le voit notamment pendant le développement du projet Manhattan aux États-Unis, pour vérifier si une détonation nucléaire risquerait d’embraser l’atmosphère. Mais les cybernéticiens vont approfondir cet intérêt. La cybernétique a popularisé la conception du monde comme un ensemble thermodynamique, ainsi que la représentation de la biosphère comme étant le découpage d’écosystèmes. Ce mouvement scientifique impacte directement mon travail, parce qu’il permet de relier plusieurs de mes préoccupations.

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Les jardins cybernétiques (Chrysalides), 2020 ©Donatien Aubert

Lorsque l’on observe tes œuvres, on comprend que les sciences exercent une grande influence sur ta pratique, sur ta réflexion. Cette influence, on la ressent également chez bien d’autres artistes à l’heure actuelle : comment l’expliques-tu ?

Donatien Aubert : J’ai un point de vue très précis sur ce sujet. Avec l’avènement des avant-gardes modernistes au début du 20ème siècle, les artistes se sont vus assignés le rôle d’anticipateurs des changements sociétaux. Dans ce contexte, et vu les crises que traverse le monde en ce moment, il est à mes yeux judicieux pour les artistes de s’intéresser aux enjeux que posent le réchauffement anthropogène du climat, la chute de la biodiversité, la numérisation de la société, etc. Ce sont des thèmes que l’on devrait traiter en tant qu’artistes et, par conséquent, j’ai à cœur de les articuler dans mes propres projets.

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« Le vivant a toujours inspiré les êtres humains, dans tous les domaines créatifs. »

Y-a-t-il, chez toi, le besoin d’alerter le public sur des questions climatiques ?

Donatien Aubert : Il y a une chose qui est relativement peu connue de la part du grand public : les végétaux disparaissent plus vite que les mammifères, les amphibiens et les oiseaux combinés. Les seuls vivants qui disparaissent plus rapidement encore sont les insectes. Ce qui crée un cercle vicieux terrible, puisque les insectes participent à la pollinisation des végétaux… Bien souvent, lorsque l’on parle de la chute de la biodiversité, on pense à certains animaux emblématiques de grandes tailles, mais le plus inquiétant est la disparition d’une grande partie du monde végétal. Si on s’intéresse à ces thèmes, j’estime effectivement qu’il est de notre devoir d’alerter le grand public, tout en proposant des œuvres accessibles.

L’accumulation d’œuvres numériques centrées autour de thématiques liées à l’environnement serait donc une manière de mettre en garde le grand public ?

Donatien Aubert : Le vivant a toujours inspiré les êtres humains, dans tous les domaines créatifs. Dans l’architecture morphogénétique, par exemple, Michael Hensel et Michael Weinstock ont utilisé des algorithmes évolutionnaires leur ayant permis de faire croître des formes inspirées par l’examen de la phyllotaxie (un domaine qui s’intéresse à la répartition des graines des feuilles, des fleurs dans les végétaux, ndr). À partir de ces examens, ils ont créé des patrons, des motifs biomorphiques, afin de nourrir leurs algorithmes et de stabiliser des structures architecturales qui répondent à des enjeux climatiques. Donc, oui, le monde végétal inspire les créateurs, quel que soit leur domaine.

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Les jardins cybernétiques (Chrysalides), 2020 ©Donatien Aubert

L’histoire de l’art rappelle à quel point les artistes ont toujours été fascinés par la nature, le vivant. En quoi ces éléments stimulent-ils les imaginaires ?

Donatien Aubert : Me concernant, ces thèmes m’intéressent d’abord pour leurs impacts sociétaux. Mon travail a une visée technocritique. Par exemple, dans le court métrage Les jardins cybernétiques, j’essaie de thématiser ce qu’implique la vision contemporaine qu’on a du vivant, d’expliquer comment, dans un monde où il a compris la limitation des ressources, l’être humain est contraint et forcé de développer un regard qui est quasi utilitaire sur la biosphère. Le problème paradoxal des outils actuels qui nous permettent de mieux comprendre le système terrestre c’est qu’ils contribuent à instaurer une fonctionnalisation complète de la nature et du vivant, désormais ramenés à des leviers à partir desquels se jouent nos propres capacités d’existence.

Puisque l’on parle de questionner les enjeux contemporains, quel est ton objectif lorsque tu travailles sur un projet comme Les jardins cybernétiques (Chrysalides) ?

Ce qui m’intéresse, c’est de mettre en perspective les mutations anthropologiques. À chaque fois qu’une découverte scientifique est établie, elle va impliquer une reformulation des disciplines voisines. Il y a un renouvellement épistémologique qui s’opère. Dans ce cadre-là, c’est toute la pensée philosophique qui s’actualise. Par conséquent, nos représentations du monde vont évoluer, et cela va avoir des conséquences sur la façon dont on produit des œuvres d’art.

Personnellement, je suis persuadé qu’il est impossible de s’émanciper des moyens de production de l’époque dans laquelle nous vivons, ce qui explique sans doute pourquoi je suis autant intéressé par les œuvres transmédias, par l’idée de tirer parti des potentialités du numérique. Les modèles 3D que je crée peuvent être, grâce à l’interopérabilité des logiciels, utilisés aussi bien au sein d’une sculpture imprimée en 3D que d’un court-métrage en images de synthèse, ce qui me permet de créer un jeu de renvois symboliques, qui placent le visiteur dans la position de chercheur lui-même.

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Les jardins cybernétiques (Chrysalides), 2020 ©Donatien Aubert

Tu dis souvent que tes travaux naissent d’un sentiment de solastalgie – souffrance psychologique de certaines personnes face à la nature modifiée et aux paysages détruits par le changement climatique. Aujourd’hui, on sait à quel point le numérique, notamment le stockage de données, peut avoir un impact sur l’environnement : n’est-ce pas là une contradiction de ta part ?

Donatien Aubert : Si l’on prend les Chrysalides, par exemple, elles étaient initialement créées dans l’espace d’exposition afin d’interroger l’usage contemporain de fermes verticales. Quand vous êtes à bonne distance, les œuvres diffusent des sons de nature. À mesure que vous vous approchez, une trame électronique s’installe dans la diffusion sonore. Certains sons s’inversent alors, et deviennent angoissants. Lorsque vous êtes vraiment face à la pièce, à quelques centimètres d’elle, elle va commencer à diffuser des sons harmoniques et musicaux, cela dans l’idée de refléter l’ambiguïté que l’être humain peut avoir face au vivant.

L’industrie a contribué à détruire de nombreux écosystèmes mais aujourd’hui des techniques comme l’hydroponie, l’aquaponie ou l’agroécologie permettent d’inventer un avenir dans un domaine comme l’agriculture par exemple où notre empreinte sur l’environnement serait moins nocive.

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« On n’a pas vraiment d’autres choix que d’essayer de réfléchir aux impacts que l’on a sur le monde vivant.  »

Ce sujet, j’ai d’ailleurs pu l’aborder longuement avec des chercheurs d’AgroParisTech à l’occasion de la Biennale Némo en 2021. Il y avait un consensus au cours de la conférence : les fermes urbaines, avec des cultures en extérieur, sont très vertueuses en termes de ressources. La question des fermes verticales avec des atmosphères régulées, en intérieur, est différente. Ces fermes sont vertueuses pour leur usage de l’eau mais désastreuses au plan énergétique. Ce qui m’intéressait était d’interroger cet avenir-là. On est à la croisée des chemins. Sur le plan esthétique, on peut trouver à ces objets des connotations plus science-fictionnelles.

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Les jardins cybernétiques (Eco-Fuse), 2020 ©Donatien Aubert

En parlant de science-fiction, celle-ci exerce à l’évidence une influence sur la pratique des artistes numériques. Peut-on dire qu’elle t’inspire davantage que les sciences ?

Donatien Aubert : Je vais revenir à la cybernétique, ne serait-ce que parce que Norbert Wiener, un des pionniers de la cybernétique, est quelqu’un qui a écrit de la science-fiction. Il y a eu un moment dans l’histoire des sciences, où des personnalités étaient persuadées qu’elles étaient sur le point de bouleverser l’ordre des choses. Alan Turing (qui n’est pas cybernéticien) était convaincu que l’on philosopherait d’ici 1990 avec des machines, que l’on serait face à ce que l’on appelle aujourd’hui des intelligences artificielles fortes (ou artificial general intelligences, en anglais). Cette prévision ne s’est pas réalisée, et l’on en reste encore très loin.

Prenons maintenant un autre exemple, avec l’imaginaire du cyborg, qui a été proposé par la NASA dans le cadre de réflexions techniques et scientifiques. En 1960, des doutes étaient émis sur la résistance physique de l’être humain dans l’espace, et l’idée était alors de dire qu’il allait être nécessaire d’hybrider l’être humain avec des dispositifs qui contrôleraient son homéostasie de sorte qu’il ne meurt pas. Ce contrôle devait s’opérer inconsciemment. Cette idée a fondé l’imaginaire du cyborg, qui correspond à la contraction de l’expression cybernetic organism. Cette prospective a inspiré toute la culture cyberpunk, qu’elle soit américaine ou japonaise.

Tout cela pour dire que les spéculations scientifiques ont inspiré la science-fiction, qu’il y a même des scientifiques et des ingénieurs qui ont écrit de la SF, que les relations entre l’art et la science sont complexes, et qu’il y a à l’évidence un double mouvement d’influence.

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Les jardins cybernétiques (Disparues), 2020 ©Donatien Aubert

Sachant que l’esthétique des Jardins cybernétiques (Chrysalides) ramène à un univers science-fictionnel, pourrais-tu nous dire quelles ont été tes influences ?

Donatien Aubert : J’aime beaucoup le film de Douglas Trumbull, Silent Running. C’est un film où la Terre a été entièrement anthropisée. Il n’y a donc plus sur Terre d’espèces vivantes en dehors des êtres humains, si bien qu’une mission spatiale est envoyée aux confins du système solaire afin de préserver les vivants encore existants dans des dômes géodésiques. C’est un film poétique, très beau. Certes, sa vision est pessimiste, mais j’aime particulièrement son regard solastalgique.

On le disait, ton travail contient une réflexion et une vraie volonté d’apporter de la connaissance. Quel est ton processus créatif ?

Donatien Aubert : Toutes mes installations tournent d’abord autour d’un projet qui est documentaire et narratif. Cela passe bien souvent par le court-métrage, et permet de thématiser, de mettre en perspective les problématiques que j’ai envie d’articuler. Ce qui est évoqué dans les court-métrages est factuel. En revanche, le traitement, aussi bien dans l’écriture que dans la forme, peut être très poétique. Pour cela, je crée des modèles 3D qui vont me permettre de créer des images de synthèse, selon une esthétique teintée de surréalisme. Ensuite, je conçois les différents objets pensés pour accompagner le film. Avec, comme objectif, de créer des œuvres transmédias, tout en donnant une existence matérielle, tangible, aux objets que l’on va voir dans le court métrage, que ce soit via la forme d’une sculpture ou d’un rendu photographique. En gros, il y a tout un travail d’imagination à partir des thèmes choisis, quelque chose qui me permet de m’éloigner d’une approche strictement documentaire.

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« Je voulais développer une esthétique qui soit ouvertement science-fictionnelle. »

Dans Les jardins cybernétiques, il y a un bouquet de fleurs imprimé en 3D qui réunit 5 espèces végétales disparues entre le début de la révolution industrielle et le début du 21ème siècle. Les plantes composant le bouquet sont imprimées à l’échelle 1:1 par frittage de poudre : un laser illumine un bac de polyamide ; la poudre fond au passage du laser, puis se cristallise en refroidissant ; une nouvelle couche de polyamide est appliquée dans le bac, permettant l’échafaudage de la sculpture couche par couche, d’un seul tenant. Le processus de cristallisation rappelle ceux par lesquels les restes d’anciens organismes vivants peuvent former des fossiles.

En quoi cette technique te paraissait-elle pertinente ?

Donatien Aubert : Piégé dans la poudre, qui garantit la préservation de sa structure pendant le processus de fabrication, le bouquet en est ensuite extrait, justement comme pourraient être prélevés de terre des spécimens paléontologiques.

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Les jardins cybernétiques (Chrysalides), 2020 ©Donatien Aubert

En un sens, dirais-tu que les sciences te permettent aujourd’hui à de nouvelles formes d’art d’exister ?

Donatien Aubert : Non, je ne dirais pas ça. Depuis la cybernétique, tous les domaines de la société ont été petit à petit transformés par l’informatique, par des logiques proprement computationnelles. Quand on pense à des domaines comme l’astrophysique pour modéliser des trous noirs, cela paraît évident. Or, au-delà de mon cursus d’artiste, j’ai aussi fait un doctorat en littérature comparée à la Faculté des Lettres de Sorbonne Université : j’étais dans un laboratoire d’humanités numériques où, justement, on travaillait main dans la main avec des chercheurs de la Faculté des Sciences et Ingénierie. Mes collègues procédaient à des analyses intertextuelles sur de très grands corpus de textes. Cela tend à rappeler le recours régulier à des techniques héritées des sciences de l’information dans des domaines variés, y compris

Si je précise cela, c’est pour dire que très peu de domaines échappent aujourd’hui aux transformations engendrées par le numérique. Si on veut être en adéquation avec la société contemporaine, il faut donc comprendre les enjeux à la fois épistémologiques et techniques de la numérisation. Et ça, ce n’est pas parce que les sciences permettent à de nouvelles formes d’arts d’exister, mais bien parce que les artistes sont désormais obligés de se saisir de ces questions afin de répondre aux enjeux contemporains.

Sachant cela, comment envisages-tu les évolutions futures ?

Donatien Aubert : Mes films s’ouvrent sur des observations assez pessimistes, froides, relativement dures. Pour Les Jardins cybernétiques, par exemple, tout est parti d’une citation de Wiener dans son livre, Cybernétique et société, où il compare l’humanité à des naufragés sur une épave. La Terre étant cette épave, il dit qu’il est encore possible de faire le choix de vivre humainement malgré notre situation périlleuse. S’en suivent quantité d’observations sur les dérèglements climatiques, sur le fait que notre approche contemporaine du climat et notre recourt à des simulations climatiques est aussi dû à certains des enjeux de la guerre froide. Ce qui n’est pas très réjouissant…

Si ces constatations peuvent être assez difficiles à entendre, j’essaye toujours de conclure par des observations beaucoup plus optimistes, de sorte à montrer qu’il existe encore des ressources possibles, des leviers d’actions politiques. Le but étant pour moi de permettre au public d’en prendre conscience et de devenir à son tour, s’il le peut et le souhaite, acteur de ce changement.

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