Marilou Poncin, artiste pluridisciplinaire, s’intéresse dans son œuvre à différents phénomènes sociologiques à l’ère d’Internet. Après avoir exploré la relation du corps féminin avec l’écran, elle poursuit sa recherche de nos fantasmes à l’aune de nos outils technologiques. Dans l’exposition Liquid Love Is Full of Ghosts, dont le nom s’inspire du livre Liquid Love de la sociologue Zygmunt Bauman, elle raconte à travers des vidéos et des sculptures numériques les liens charnels et synthéthiques qui s’établissent entre un individu et toute une série d’objets technologiques potentiels non anthropomorphes imaginés par ses soins.
Dans son univers bleu, froid et sombre, Coralie, 32 ans, s’enveloppe ainsi dans une combinaison au tissu technique pour se laisser aller vers un bien-être apaisant, tandis que Charlie, un étudiant de 20 ans, passe son temps devant son ordinateur, fasciné par la peau d’une jeune femme qu’il observe en vidéo. L’exposition, initialement présentée aux Rencontres d’Arles 2024, dans l’Espace Monoprix, prend vie à Paris cet hiver. Une excellente nouvelle !