Pourquoi le MIRA Festival est un haut-lieu de l’art numérique

Il y a 1 heure   •  
Écrit par Zoé Terouinard
Pourquoi le MIRA Festival est un haut-lieu de l'art numérique
“Distorted Reality“ ©Mira Festival

Du 8 au 9 novembre 2024, Barcelone se transforme en épicentre de la création numérique avec le retour du MIRA Festival, qui rempile pour une treizième édition plurielle et festive.

Considéré comme l’un des événements majeurs dans le domaine de l’art immersif et audiovisuel, le MIRA Festival rassemble, une fois encore, créateurs, musiciens et artistes numériques du monde entier le temps d’une parenthèse sensorielle hors du temps. Pour cette 13ème édition, l’évènement catalan promet d’embarquer le public dans un monde à part, où les performances audiovisuelles rencontrent les installations interactives, où les films en 360° complètent une programmation débordant de DJ sets multimédias et novateurs. Une véritable ode à la création contemporaine, en quelque sorte.

MA ©Collectif Coin

L’innovation au service de la création

Déployé dans les lieux les plus emblématiques de Barcelone, le festival immerge le spectateur dans une projection futuriste, un espace mystique où les technologies de pointe nourrissent l’imagination débordante des artistes contemporains, plastiques ou sonores. Au-delà de l’aspect purement festif, chaque œuvre a été sélectionnée pour son habilité à proposer une analyse de notre époque et de notre rapport à l’immatériel, tout en ouvrant de nouvelles perspectives sur l’avenir de la création.

Distorted Reality, présenté à l’IED Barcelona Centre Superior de Design, invite ainsi à découvrir un monde numérique à  la réalité déformée, tout en proposant une réflexion métaphorique sur la nature de nos relations humaines via l’installation Brief Encounters. De son côté, Collectif Coin fait danser les lumières dans une chorégraphie hypnotique, un ballet de projecteurs contrôlés mais imprévisibles, tandis que Raquel Meyers et Niklas Ström rendent un hommage musical et interactif aux technologies obsolètes, comme ou le Commodore 64, le télétexte ou encore les machines à écrire.

Croisements artistiques

Les amateurs de 7ème art n’ont pas été oubliés et des films en 360° invitent les festivaliers à voyager au-delà des frontières, en jouant sur les échelles. Le Canadien Patrick Doan s’associe alors à SØS Gunver Ryberg pour présenter Mirrored Madness, un film immersif mettant en scène un écosystème de cyber-organismes aussi hypnotisant que complexe. À l’inverse, la pionnière de la musique électronique et compositrice néoclassique Suzanne Ciani (cinq fois nommée aux Grammy Awards) s’est rapprochée de Tatiana Halbach et Søren Christensen pour The Rhythm of The Ocean, un film immersif qui nous invite à explorer les abysses au rythme d’une bande-son envoûtante.

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