À Caen, le festival d’arts visuels, sonores et numériques revient du 7 au 20 mai pour une 18ème édition axée autour de la question du « paysage contre-nature ».
Déployé sur douze sites de la ville normande, le festival ]interstice[ multiplie les chiffres impressionnants : 24 artistes de 8 nationalités, 17 exposants, 7 spectacles, une programmation OFF… Pour sa 18ème édition, tournée autour de la thématique des « paysages contre-nature », l’évènement mise aussi bien sur la qualité que la quantité, et séduit cette année encore en interrogeant les rapports complexes qu’entretiennent la nature, le paysage et les nouvelles technologies. Pour s’emparer de cette question, des artistes de multiples horizons (dont Justine Emard, Claire Chatelet ou encore Thibault Brunet) sont ainsi invités à torturer ces paysages, à les figurer et les défigurer, à les éprouver et à les chouchouter. Avec, en prime, une volonté de varier les approches, de multiplier les points de vue et de faire la part belle à différents médiums.
Nature, art et technologie
Au-delà de ces diverses propositions (installation, performance), toutes centrées autour des paysages virtuels, rêvés, microscopiques ou contemplatifs, le festival ]interstice[ prolonge la réflexion avec l’exposition de Thomas Pausz, Espèces sans espaces, qui prendra place du 5 juillet au 25 août. Grâce à une pratique protéiforme mêlant travail documentaire, fiction et création numérique, l’artiste français basé à Reykjavík (Islande) nous invite à penser différemment notre environnement et nos relations avec les espèces. Fruit d’une résidence au sein du Laboratoire Modulaire de l’Esam Caen/Cherbourg, la monographie sera présentée à l’Abbaye-aux-Dames, dans le cadre de Normandie Impressionniste.
- Festival ]interstice[, du 07.05 au 20.05, Caen.