Irénée Régnauld : « Le spatial, c’est un cimetière de promesses non tenues »

Irénée Régnauld : "Le spatial, c’est un cimetière de promesses non tenues"
“If The Moon Were Only 1 Pixel”

Respectivement chercheur et sociologue, Irénée Régnauld et Arnaud Saint-Martin se sont lancés dans une vaste enquête de la conquête spatiale, de ses prémices au sein de l’Allemagne nazie à ses dérives astrocapitalistes. En résulte un ouvrage richement documenté, qui questionne l’enchantement inhérent à l’environnement spatial tout en explorant une voie alternative, plus contemplative, plus écologique, plus artistique, vers les étoiles.

Le rendez-vous a été pris de longue date. Il a pour but de prolonger une réflexion autour de l’art numérique et de l’environnement spatial, dont les liens sont questionnés via deux articles publiés sur Fisheye Immersive. Il a aussi pour objectif d’évoquer certaines pistes avancées dans Une histoire de la conquête spatiale : des fusées nazies aux astrocapitalistes du New Space, l’ouvrage écrit conjointement par Irénée Régnauld et Arnaud Saint-Martin. Entretemps, ce dernier a toutefois été nommé député (LFI) en Seine-et-Marne, et ne peut donc honorer la rencontre. Qu’à cela ne tienne. Consultant, essayiste et chercheur associé à l’université de technologie de Compiègne, Irénée Régnauld assure l’essentiel le temps d’une discussion où il est question d’au moins deux choses : l’art spatial, qui sert encore trop souvent de diversion pour « justifier la publicisation de l’activité spatiale », et la nécessité de ne plus voir dans la conquête spatiale un simple « rêve humaniste ».

Portrait d'Irénée Régnauld et Arnaud Saint-Martin.
Irénée Régnauld et Arnaud Saint-Martin ©La Fabrique/Anthony Francin

C’est un discours que vous développez en substance dans votre ouvrage, mais est-ce que s’intéresser à la conquête spatiale, c’est en quelque sorte faire le récit de rêves rarement réalisés, de futurs non advenus, qui tiennent du fantasme ?

Irénée Régnauld : Oui et non ! Ce que l’on raconte dans ce livre, c’est qu’à la fin du 19e siècle et au début du 20e siècle, au moment où commence à apparaître un type de science-fiction s’intéressant à l’espace, via le mouvement du Merveilleux scientifique en France, les livres de Jules Verne puis des films comme La Femme sur la Lune de Fritz Lang en 1929, il est progressivement question de décrire l’environnement spatial de manière singulière, de façon à pouvoir y habiter. Ces récits vont alimenter l’imaginaire de personnes qui, pour certaines d’entre elles, sont des ingénieurs. À l’image de Constantin Tsiolkovski qui, au début du 20e siècle, s’impose en Union Soviétique comme le père et le théoricien de la cosmonautique moderne, et qui défend l’idée de disséminer l’espèce humaine dans le cosmos.

En parallèle, les technologies évoluent et permettent d’accomplir ce qui était prophétisé dans certaines littératures, à l’image des fusées, finalement. Les visées expansionnistes sont d’une certaine manière, performatives, et deviennent la matière première des enthousiastes de la conquête de l’espace et des lobby pro-Mars dans l’après Apollo… Cependant, malgré les exploits techniques des années 1950, toutes les prophéties ne se réalisent pas. Elles se confrontent à des réalités techniques et budgétaires. Au lendemain d’Apollo, par exemple, l’idée d’aller sur Mars est abandonnée, avant que celle-ci ne refasse surface à la fin des années 1980 avec la Space Exploration Initiative (SEI), puis au début des années 2000 avec le programme Vision for Space Exploration. Ruineuse, l’ambition martienne est sans cesse repoussée… La NASA se rabat aujourd’hui, vers l’objectif lunaire, dans l’idée d’y établir une base, Mars en toile de fond. Mais rien ne dit que cet objectif puisse être atteint, s’établir sur la Lune plus que quelques jours étant encore un objectif théorique… Le spatial est un cimetière de promesses non tenues, un désir sans cesse renouvelé grâce à un florilège de stratagèmes dont la science-fiction fait partie.

Couverture de l'ouvrage Une histoire de la conquête spatiale : une illustration représentant un décollage de fusée.
Couverture de Une histoire de la conquête spatiale : des fusées nazies aux astrocapitalistes du New Space ©La Fabrique

Sur le fond, il est tout de même marrant de noter ce paradoxe entre une conquête spatiale, patriotique et militaire, et une fascination artistique pour cet univers… Il y a comme une confrontation entre la vision des artistes et la réalité de cette industrie.

Irénée Régnauld : Il s’agit finalement moins d’une confrontation que d’une symbiose. Pour la petite histoire, la couverture de notre livre est une image peinte par un space artiste nommé Chesley Bonestell, un architecte de formation qui avait compris que pour vendre ces futurs-là, il lui fallait les représenter graphiquement et les rendre désirables. D’où ces représentations de fusée sur les Lunes de Saturne, avec à chaque fois des petits personnages présents pour inculquer l’idée qu’il est possible de s’y rendre physiquement. Pour le cas français, on pourrait également citer Lucien Rudaux.

IrénéeRégnauld
« L’art participe de cet imaginaire-là, et plus particulièrement encore le Space art, qui oriente les discussions vers un pan des activités spatiales : le vol habité et le fait d’y envoyer des humains.  »

Ces images, dès les années 1940, vont alimenter tout un imaginaire qui va permettre de convaincre les Américains de l’intérêt d’aller dans l’espace, parce que les moyens techniques le permettent chaque année davantage. Il y a à l’évidence une symbiose entre les visions de Chesley Bonestell et la NASA, qui réutilise ses images. Donc, oui, l’art participe de cet imaginaire-là, et plus particulièrement encore le Space art, qui oriente les discussions vers un pan des activités spatiales : le vol habité et le fait d’y envoyer des humains. Ce qui est finalement une forme de diversion qui va escamoter toute une partie des activités spatiales moins visibles et désirables, comme le spatial militaire ou la reconnaissance (espionnage), qui ne sont pas du tout assumés à l’époque par les grandes puissances.

Visuels 3D d'un vaisseau dans l'espace.
Recoding Entropia ©François Vautier

Vous évoquez Chesley Bonestell. On sait que les livres de Jules Verne ou Herbert George Wells ont également inspiré de multiples ingénieurs et scientifiques. Peut-on dire que la pratique artistique influence les recherches ou les innovations technologiques autour de la conquête spatiale ?

Irénée Régnauld : Si on reprend la chaîne de décision, on peut toujours y trouver une forme de causalité. De là à dire que l’art influence directement l’innovation, je crois surtout qu’il faut remettre l’art dans son rôle qui, aux prémices de la conquête spatiale, est d’être un vecteur parmi d’autres servant à convaincre de l’utilité de telles opérations. Cela vaut également pour la culture matérielle, les jouets et les objets électroménagers de l’époque utilisant les formes des automobiles, des avions.. L’art est donc une composante de cet environnement-là, mais ce qui amène à l’innovation, ce sont toutes ces décisions prises dans un espace politique où sont déclenchés des programmes dépendant d’enjeux économiques et militaires.

Par exemple, on a longtemps dit que l’invention dans les années 1960 des matelas mémoires de forme, des ordinateurs ou des panneaux solaires avait été rendue possible grâce à l’argent investi dans l’industrie spatiale. C’est partiellement faux, dans le sens où beaucoup de ces objets existaient déjà auparavant. Dès lors deux questions se posent : a-t-on besoin de passer par l’espace pour réaliser ces innovations ? Et ces dernières sont-elles souhaitables par essence ? La question se pose encore.

IrénéeRégnauld
« Si l’humanité est par essence vouée à aller dans l’espace biologiquement, alors pourquoi est-il nécessaire de passer autant de temps à convaincre de cette utilité ? »

Existe-t-il des exemples inverses, des technologies mises au point dans le cadre de la conquête spatiale qui serviraient aujourd’hui la création artistique ?

Irénée Régnauld : Comme je le disais, il faut avoir en tête que la plupart des technologies utilisées pour le spatial précèdent cette industrie ou se développent en parallèle. Il y a bien sûr des contre-exemples, comme le missile, le moteur-fusée ou les techniques de guidage au début des années 1940, mais en général, le spatial utilise des technologies éprouvées qui sont ensuite « spatialisées », c’est-à-dire adaptées aux contraintes du milieu spatial. Les puces électroniques, par exemple, existaient avant l’ère spatiale, mais le secteur s’en est énormément procuré pour les améliorer. Dès lors, qui dit puce électronique, dit ordinateur, dit Photosphop, ce qui permet d’énoncer une influence potentielle sur l’art. Mais bon, on peut tout imaginer avec ce type de réflexion.

Un avion en papier en apesanteur dans la station internationale.
Télescope intérieur, œuvre réalisée par Eduardo Kac et Thomas Pesquet ©NASA

Il y a aussi, chez certains artistes, l’envie de faire de l’art spatial…

Irénée Régnauld : C’est souvent une manière pour l’industrie de se donner un supplément d’âme.. Pour le dire autrement, faire de l’art dans l’espace permet de convaincre de l’utilité de l’espace, et donc de justifier les dépenses des différentes agences. Quand Jeff Koons place ses œuvres d’art dans une sonde en direction de la Lune, on a là un lien très net entre l’art et la conquête spatiale, de même que lorsque Philippe Starck designe des modules lunaires ou que Thomas Pesquet réalise une performance artistique aux côtés d’Eduardo Kac. Celle-ci consistait à lancer un avion en papier dans la station internationale, c’est presque burlesque.

Vous citez Eduardo Kac qui, après 37 ans de travail, a finalisé l’année dernière l’holopoème Ágora, sa première œuvre d’art pensée spécifiquement pour l’espace. Peut-on dire que les arts numériques permettent d’aller encore plus loin dans l’exploration de l’univers spatial ?

Irénée Régnauld : Si beaucoup d’artistes se servent du numérique pour avoir une pensée critique sur le numérique et cet envahissement technologique, comme Filipe Vilas-Boas, je vois assez peu cette démarche dans le spatial… En revanche, certaines œuvres se révèlent intéressantes de par leur faculté à nous faire réaliser les distances entre la Terre et la Lune, entre la Terre et Mars, etc. Je pense notamment à If the Moon Were Only 1 Pixel de Josh Worth, où la Lune est un pixel sur un écran sur lequel il est possible de naviguer grâce à une barre placée en bas de l’écran. Pour arriver jusqu’à la Terre, il faut balayer de très nombreuses fois l’écran, ce qui permet de prendre en compte l’immensité des distances. Un tel projet est de nature à cultiver la fascination autour de l’espace, mais cela tempère également l’idée de s’y projeter bêtement, comme si c’était la porte à côté.

La planète Jupiter vue par des pixels.
If The Moon Were Only 1 Pixel ©Josh Worth

Il y a aussi The Wilding of Mars d’Alexandra Daisy Ginsberg, une installation vidéo où l’on fait l’expérience d’une colonisation de Mars par les plantes, et non par les êtres humains.

Irénée Régnauld : Celle-ci est très intéressante, en effet. Mais la grande question est toujours celle de la domination des grands récits, et de l’instrumentalisation des récits alternatifs. Le CNES, par exemple, organise des résidences artistiques : c’est intéressant, mais pas de nature à interroger la pertinence de dédier dix-huit lancements d’Ariane 6 au positionnement en basse orbite des satellites de Kuiper, principal concurrent de Starlink. L’industrie spatiale est lancée à une telle vitesse qu’il est difficile de la réorienter. L’art, de ce point de vue, n’est pas grand chose de plus qu’un discours d’accompagnement. Et au mieux, une critique formulée depuis les marges.

L’ingénieur Wernher von Braun, connu pour son engagement au sein du Troisième Reich avant d’être recruté par la NASA, voyait dans la conquête de l’espace une arme de distraction massive pour conquérir les esprits. Est-ce toujours le cas aujourd’hui ?

Irénée Régnauld : Au sortir d’Apollo, la NASA doit continuer à justifier ses dépenses. Il faut toujours proposer de nouveaux projets et, par conséquent, susciter le désir, via la propagande, la culture matérielle, l’art, etc. Aujourd’hui, on assiste à un renouvellement de ces méthodes pour convaincre le contribuable de l’intérêt d’aller sur la Lune, notamment aux États-Unis. Ainsi, la « génération Artémis » (du nom de ce programme permettant de retourner sur la Lune) désigne les populations jeunes qui n’ont pas connu Apollo, et qu’il faut faire rêver de nouveau. ,.. L’année dernière, par exemple, la NASA a lancé une chaîne de streaming. L’objectif est de conforter les activités spatiales, et de parler de la conquête spatiale comme un tout indifférencié.

La planète Mars qui se regénère par les plante.
The Wilding of Mars ©Alexandra Daisy Ginsberg

Aujourd’hui, comment expliquer que l’espace continue de fasciner autant ? Est-ce parce que, comme vous le dites, l’espace est en quelque sorte la destination ultime et obligée de l’humanité, la dernière étape de notre évolution ?

Irénée Régnauld : L’histoire et l’anthropologie montrent qu’il y a des tas de représentations de l’environnement spatial, que la conquête n’est pas un absolu mais une relecture de l’histoire de l’Amérique à travers des grands codes qui sont ceux de la conquête de l’Ouest et de la Destinée manifeste. Pourtant, dès les années 1960, même si le gouvernement américain se vante des audiences des premiers pas sur la Lune, les sondages prouvent bien que peu de gens étaient favorables aux dépenses engendrées, jusqu’à 5% du PIB, pour réaliser un tel exploit. Encore une fois, il faut se poser les bonnes questions : si l’humanité est par essence vouée à aller dans l’espace biologiquement, alors pourquoi est-il nécessaire de passer autant de temps à convaincre de cette utilité ?

IrénéeRégnauld
« Si beaucoup d’artistes se servent du numérique pour avoir une pensée critique sur le numérique et cet envahissement technologique, je vois assez peu cette démarche dans le spatial.

 »

Ces derniers mois, on parle d’envoyer dans l’espace de robots augmentés par l’intelligence artificielle. Serait-ce là la solution ultime pour aller toujours plus loin ?

Irénée Régnauld : L’éventualité d’envoyer des robots plutôt que des humains s’est toujours posée. La « transhumanisation » des astronautes est un thème récurrent, qui interroge la figure de l’astronaute et sa complémentarité ou sa substitution par les robots. Aujourd’hui, d’autres questions se posent : que devient une figure comme Thomas Pesquet si un robot le remplace ? Est-il encore utile ? La question n’est pas tranchée, et il est probable que le débat existera toujours.

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