Artistes

Biberonné à la culture web et aux jeux vidéo, le travail de Danielle Brathwaite-Shirley se fait le récit de la vie des trans noires et, par l'entremise de la technologie, des populations traditionnellement marginalisées.

Depuis Toronto, Diana Lynn VanderMeulen croise les médias analogiques et numériques, développe des projets à partir de la réalité étendue et synthétise ses idées dans des paysages immersifs.

Célébré pour ses photos de Daft Punk, Dimitri Daniloff nourrit perpétuellement son travail des évolutions technologiques (photogrammétrie, IA, numérique) afin de pousser toujours plus loin sa réflexion autour de la mutation du genre humain.

Fasciné par le monde de la nuit, le Français déploie un univers filmique et immersif inspiré autant du jeu vidéo que du surréalisme et de la grammaire architecturale.

Depuis Paris, le duo se réapproprie les nouvelles technologies avec beaucoup de dérision, et porte un regard critique sur l'impact du numérique au sein de notre quotidien.

Interrogeant dans ses œuvres les normes sociétales et les standards esthétiques, l'artiste et vidéaste privilégie toutefois l'humour et l'audace formelle à toute forme d'approche trop scolaire.

Via la VR, l'impression 3D ou la sculpture, l'artiste belge examine à travers la technologie le fonctionnement du cerveau humain, notre besoin de se souvenir et l’impact de la communication instantanée sur nos corps.

fleuryfontaine, un duo d'artistes composé d'Antoine Fontaine et de Galdric Fleury, créent des oeuvres visuelles grace à l'utilisation du game design. Leur art est ancré dans des contextes sociaux et politiques forts.

Depuis Paris, où il est basé, François Bellabas a développé un dialogue fécond avec les machines dans l'idée d'hybrider nos repères perceptifs.

Attiré par l'idée d'expérimenter de nouveau médiums, le réalisateur français adapte aujourd'hui la forme cinématographique aux codes de la réalité virtuelle.

Depuis les années 1990, le Franco-Canadien développe un corpus où le langage, le corps, la ville, l’extinction, le réseau, le paysage et la mémoire donnent vie à des œuvres où sont questionnées l'identité et les nouvelles narrations qui émergent sur le web. Une référence ! 

Artiste-chercheuse née en 1975, Gwenola Wagon a ces dernières années fait des IA génératives la sève de ses productions artistiques, souvent centrées autour de la question du souvenir et des récits alternatifs.

Des installations, des jeux vidéos et des animations 3D qui se prolongent jusque sur le web : Heesoo Kwon exploite toutes les potentialités que notre époque digitalisée a en réserve pour développer une œuvre historique et féministe.

Hermine Broudin fait danser ses sculptures en argile avec l’art numérique. Une façon pour l’artiste française, aux origines Tchèques, de s’affranchir des règles dictées par l’univers. 

Depuis Berlin, l'artiste interdisciplinaire et indisciplinée travaille sur les médias, les technologies et la circulation des images à l'ère de l'intelligence artificielle.

Depuis Berlin, où ils sont basés, ces deux artistes donnent vie à un art visuel et à des installations sonores grandement représentatives des potentialités de l'IA, dès lors que l'on triture cette technologie plutôt que de se contenter de ses acquis.