Beryl Bilici : « Le numérique permet aux artistes de participer à la refonte de ce que signifie être humain »

Beryl Bilici : « Le numérique permet aux artistes de participer à la refonte de ce que signifie être humain »
“Reminiscence” ©Beryl Belici

Comment traiter des stéréotypes qui empêchent le corps féminin ? Qu’est-ce que nos avatars disent réellement de nous ? Et, au fond, que signifie être humain à l’ère digitale ? Toutes ces questions, l’artiste 3D Beryl Bilici les embrasse, sans jamais totalement y répondre, laissant un mystère planer, comme pour mieux capter notre regard, forcément séduit par la vision de ces êtres hybrides, futuristes, et pourtant si essentiels à la compréhension de ce qui se joue à l’heure actuelle. Rencontre.

Est-ce que tu te souviens de la première fois où tu as utilisé des technologies numériques à des fins créatives ?

Beryl Bilici : Le passage au numérique a été la plus grande étape de mon parcours artistique, et date de 2012. J’étais alors au lycée, j’avais 16-17 ans et je rêvais de devenir réalisatrice de films. J’écrivais mes scénarios et j’étais toute excitée à l’idée de tourner mon premier court-métrage, pour lequel j’avais tout réalisé en solo. Peu avant le tournage, j’ai appris l’existence d’un festival du film destiné aux lycéens. Je voulais tellement y participer que j’ai repoussé toutes mes limites : les images étaient prêtes à temps, j’étais satisfaite du résultat, et il ne restait plus que la postproduction à réaliser. J’ai donc engagé un homme, un professionnel officiant au sein d’un studio de production. Une semaine plus tard, il m’envoie le résultat final, et là, j’ai eu l’impression que mon monde s’effondrait sous mes yeux tant le montage était extrêmement mauvais. Mon film n’avait plus aucun sens, et il ne me restait que cinq jours pour participer au concours. Impossible d’engager quelqu’un d’autre… J’ai donc décidé d’apprendre le montage et de le faire moi-même via Adobe Premiere. 

Après de nombreuses heures de tutoriels, d’essais et d’erreurs, et beaucoup de stress, j’ai finalement terminé la postproduction et exporté mon tout premier court-métrage exactement comme je l’avais imaginé. Finalement, j’ai remporté le prix de ce concours, et c’est ainsi qu’a commencé mon parcours autodidacte dans le domaine de l’art numérique. Depuis, j’ai continué à explorer d’autres logiciels et flux de travail, à développer mes compétences et à adopter des technologies émergentes afin d’améliorer mon processus créatif.

Duality ©Beryl Bilici

D’où vient cette fascination pour les nouvelles technologies ?

Beryl Bilici : Je suis tout simplement captivée par les possibilités infinies qu’offrent les outils numériques pour mon expression artistique.

Est-ce à dire que, petite, tu étais déjà intéressée par la technologie, les jeux vidéo ou la science-fiction ? 

Beryl Bilici : Si je dresse une liste des centres d’intérêt de mon enfance, les premiers qui me viennent à l’esprit ne sont pas seulement la science-fiction, mais littéralement toutes sortes de films, de séries animées et de jeux, de livres d’histoire, de contes, de poèmes, d’articles, d’instruments de musique, de ballet, de haute couture, de sculptures, de dessins, etc. Toutes ces activités sont devenues pour moi des sources de divertissement et d’inspiration. Elles ont jeté les bases de mon expression artistique, tout en suscitant un intérêt précoce pour tout ce qui se situe à l’intersection de l’art, de l’histoire et de la technologie. Elles m’ont également permis de découvrir des concepts tels que les limites de l’être humain, la structure de l’univers et de la matière, ou encore les multiples façons de communiquer de manière créative.

BerylBilici
« Ce à quoi j’ambitionne, c’est d’offrir des récits alternatifs qui célèbrent la forme, la force et la complexité des femmes. »

À propos de ton enfance, as-tu grandi dans un environnement familial culturel, avec des parents qui t’ont rapidement encouragée à aller voir des expositions, à suivre une voie artistique ? 

Beryl Bilici : Enfant, j’étais assez introvertie, tout le contraire de ce que je suis aujourd’hui. Je n’ai pas de frères et sœurs. Quant à mon père, il est décédé lorsque j’avais trois ans… Il n’y avait donc que ma mère et moi. Notre relation a évolué au fur et à mesure que nous mûrissions toutes les deux. Malgré l’amour profond que j’éprouve aujourd’hui envers elle, notre relation était initialement très distante et déconnectée.

Quant à l’environnement dans lequel j’ai grandi, il n’était pas vraiment propice à l’expression artistique…. Cela a entraîné un sentiment d’isolement et m’a donné l’impression d’errer seule dans un vaste univers. Je me souviens que je m’efforçais constamment de réfléchir, de faire des efforts, d’acquérir des connaissances et de me développer personnellement en fermant la porte de ma chambre et en passant des heures avec moi-même.

Cette solitude, c’est ce qui t’a incité à mettre un pied dans l’art ?

Beryl Bilici : Oui, j’avais le besoin et le désir de m’exprimer, de montrer aux gens ce qui se passait dans mon esprit. Cette solitude m’a permis d’expérimenter diverses formes d’art, telles que le dessin, la peinture, la sculpture en argile, l’apprentissage de la musique, l’écriture, la réalisation de films et, finalement, l’art numérique, que j’ai tout de suite vu comme une porte de sortie de ce que nous appelions alors la « réalité ». Aujourd’hui, avec le recul, je ne souhaiterais en aucun cas avoir grandi d’une autre manière. Parce que les conditions dans lesquelles j’évoluais m’ont permis de me découvrir et de me créer une identité authentique à un âge précoce. Je n’échangerais ça pour rien au monde.

Dreamers ©Beryl Bilici
Dreamers ©Beryl Bilici

À l’époque, étais-tu déjà fascinée par les mêmes thèmes, à savoir la représentation du corps féminin, sa puissance, sa vulnérabilité, toutes ces visions que l’on retrouve aujourd’hui dans tes œuvres ? 

Beryl Bilici : Disons que cet intérêt découle de mes expériences personnelles et d’une profonde appréciation des complexités et des nuances de l’expérience humaine, en particulier telle qu’elle s’exprime à travers le point de vue de la femme. Pour moi, en plus d’être la forme la plus esthétique, le corps féminin est aussi un puissant vecteur de narration et d’exploration émotionnelle. Aussi, cette orientation a beaucoup à voir avec mon intérêt précoce pour la mode, le concept de beauté et le fait que j’étais surtout focalisée sur ma propre personne, à la fois mentalement et physiquement. Pour être honnête, cela m’a parfois conduite à des limites extrêmes… Aujourd’hui, il m’arrive de créer des modèles masculins pour des œuvres commandées, mais pour mes œuvres personnelles, j’ai presque toujours recours à des formes féminines, ne serait-ce que parce que mon travail est profondément lié à mes souvenirs, mes expériences, mes opinions et mes émotions. Il m’est donc plus agréable et plus facile de représenter quelque chose qui m’est familier.

BerylBilici
« La figure du cyborg représente une synthèse des capacités et le potentiel infini de l’exploration créative, de l’invention et de la récréation. »

À travers tes œuvres, ressens-tu l’envie de remettre en question la représentation des femmes dans les mondes virtuels ?

Beryl Bilici : Non, pas du tout, mon style artistique et ma vision ont avant tout été façonnés par mes expériences et mon environnement. Au fond, je pense même être davantage intéressée par l’idée de présenter un spectre plus large d’identités qui résonnent avec diverses expériences de la féminité. Ce à quoi j’ambitionne, c’est d’offrir des récits alternatifs qui célèbrent la forme, la force et la complexité des femmes.

Le thème du corps, en particulier du corps féminin, est évidemment très important au sein de l’histoire de l’art. Penses-tu que les technologies numériques peuvent apporter de nouvelles perspectives à cette thématique ?

Beryl Bilici : Carrément ! Je suis fermement convaincue que les technologies numériques offrent des voies passionnantes et innovantes pour réimaginer et élargir les perspectives. Le monde numérique offre aux artistes des outils et des possibilités qui peuvent remettre en question les normes traditionnelles, briser les frontières et contribuer à un paysage artistique plus inclusif et plus diversifié. Il permet de manipuler la forme, la texture et l’espace d’une manière inimaginable auparavant, et sert de passerelle tout en accélérant le rythme du développement.

Dans ce contexte, l’art peut conduire à un dialogue plus inclusif autour de ce sujet, en favorisant des conversations qui remettent en question les notions préconçues et contribuent à une compréhension plus riche de l’identité humaine. En substance, les technologies numériques n’apportent pas seulement de nouvelles perspectives au sujet du corps dans l’art, mais permettent également aux artistes de participer activement à la refonte de ce que signifie être humain.

Interlaced ©Beryl Bilici

À observer ton travail, on comprend rapidement ton intérêt pour ces lieux où les humains et les robots peuvent vivre en totale harmonie. Qu’est-ce qui te plaît dans cette idée ? 

Beryl Bilici : Je crois que c’est là une conséquence de ma croyance dans le potentiel positif de la technologie, dans le fait d’envisager un avenir où les humains et les machines complètent leurs forces respectives. J’aime aussi l’idée d’explorer l’entre-deux mondes, cette phase de transition dans laquelle nous sommes à l’heure actuelle. J’y vois l’opportunité de saisir et de comprendre un peu de notre époque.

Tu ne fais donc pas partie de ces artistes qui craignent l’IA et la future domination des robots ? 

Beryl Bilici : Je ne pense pas être une adepte des concepts optimistes, mais je ne crains pas du tout l’essor de l’IA. Pour moi, c’est une opportunité de progrès, dans le sens où l’intégration de la technologie au sein de notre quotidien a le potentiel d’améliorer les capacités humaines, d’ouvrir de nouveaux domaines de créativité. Bien sûr, cette connexion peut déboucher sur une domination, mais je ne suis pas une adepte des scénarios dystopiques, quels qu’ils soient. La seule chose que je crains dans cette vie, c’est l’ennui et le vide.

BerylBilici
« Pour mes œuvres personnelles, j’ai presque toujours recours à des formes féminines, ne serait-ce que parce que mon travail est profondément lié à mes souvenirs, mes expériences, mes opinions et mes émotions. »

D’un point de vue personnel, qu’est-ce qui t’intéresse tant dans la figure du cyborg ? Est-ce un fantasme de la fusion entre l’homme et la machine, ou plus simplement une manière d’imaginer un autre futur à l’humanité ?

Beryl Bilici : Ce qui me captive le plus, c’est le mélange inhérent d’humain et de machine – une existence hybride qui symbolise l’intersection entre l’organique et l’artificiel, le familier et le futuriste. En cela, la figure du cyborg représente une synthèse des capacités et le potentiel infini de l’exploration créative, de l’invention et de la récréation.

En grandissant, j’ai découvert que le corps humain avait beaucoup de restrictions et de défauts. Notre puissance est souvent insuffisante pour gagner du temps, qui est le trésor le plus précieux que nous ayons. Nos vulnérabilités nous rendent sans défense et nous font perdre encore plus de temps. D’un autre côté, certains aspects de la nature humaine m’ont également captivé, comme les émotions, les réactions , la structure et le pouvoir de l’esprit et des pensées, ainsi que l’infinie variation de nos identités.

Cette observation m’a conduit à intégrer les meilleurs aspects des deux mondes via des œuvres qui fusionnent les propriétés synthétiques et mécaniques avec le corps humain pour créer des cyborgs qui possèdent la force froide des machines et la chaleur et les sentiments des êtres humains. En mélangeant ces mondes, je cherche à remettre en question la notion d’« être humain » et à ouvrir une passerelle afin de développer une empathie mutuelle entre des niveaux de perception interconnectés. Comment ? En remettant notamment en question l’essence même de notre existence.

Perseverance ©Beryl Bilici
Reality Check ©Beryl Bilici

Penses-tu qu’il soit possible d’éprouver des sentiments à l’égard d’un être numérique, d’un avatar ?

Beryl Bilici : Je considère les « sentiments » comme une forme d’illusion issue de nos souvenirs accumulés et des réponses neurologiques qui y sont liées. Dès lors, toutes les situations sont possibles, surtout quand on sait à quel point les sentiments influencent directement la perception de nos expériences quotidiennes… D’ailleurs, la recherche dans ce domaine suggère également que les gens peuvent établir des liens émotionnels avec des êtres numériques. À titre personnel, cela m’est déjà arrivée : lorsque j’étais enfant, j’étais profondément amoureuse d’un personnage d’animation à la télévision. Aujourd’hui, j’en fais encore l’expérience en m’attachant aux personnages que je crée.

Le meilleur exemple que je puisse donner est l’œuvre publiée en 2022, intitulée Reminiscence. Le cyber-animal de cette œuvre représente en fait un lapin que j’avais auparavant. Il était tout pour moi et nous étions profondément liés. Le perdre a été un moment catastrophique…. J’ai créé cette œuvre en sa mémoire, au nom de notre connexion. Chaque fois que je la regarde, je me sens vulnérable, comme si elle me rendait nostalgique et me permettait de chérir les moments passés à ses côtés.

Reminiscence ©Beryl Bilici

Nous vivons une époque où de nombreux artistes digitaux s’intéressent à la question du corps (Sam Madhu, Inès Alpha, Johanna Bruckner…), profitent des technologies numériques pour proposer une version augmentée du corps humain, pour créer des avatars ou pour représenter d’autres sexualités. As-tu la sensation d’appartenir à une scène artistique ?

Beryl Bilici : Je ressens effectivement un sentiment d’appartenance à la communauté de l’art numérique, que ce soit en m’engageant avec d’autres artistes, en participant à des expositions ou en collaborant avec des personnes partageant les mêmes idées. Faire partie de ce paysage artistique dynamique et évolutif est une expérience incroyablement enrichissante. D’une part, parce que cette interconnexion entre les artistes permet d’avancer collectivement vers une redéfinition de l’art numérique. D’autre part, parce que j’ai pour ambition de permettre à chacun de s’identifier en toute liberté, sans aucune limite, restriction ou pression des normes du monde extérieur.

Sachant que tu es basée en Turquie, que peux-tu me dire de la scène numérique locale ? 

Beryl Bilici : Cette dernière est assez vaste et dynamique, enrichie par un riche patrimoine culturel. Nous disposons d’un large cercle d’artistes travaillant dans divers domaines, qui ont obtenu des succès notables. Cela dit, je tiens à préciser que l’un des gros avantages de l’art numérique est avant tout de libérer l’artiste des contraintes géographiques. Le fait de réaliser l’essentiel de notre travail derrière des écrans nous permet d’avoir une portée mondiale. Cependant, il est important de reconnaître la valeur de la participation à des événements artistiques, à des galeries et à des collaborations dans la vie réelle avec d’autres artistes ou communautés. Ces interactions sont cruciales si l’on souhaite avoir une carrière et s’y épanouir. Elles nourrissent la créativité, la visibilité, et renforcent les liens. Où que vous viviez, il est essentiel de voyager autant que possible et de vous engager dans la communauté artistique mondiale.

Flux ©Beryl Bilici

On a toutefois l’impression que la concurrence est de plus en plus rude, qu’il ne se passe pas un jour sans qu’un nouvel artiste n’émerge d’Instagram ou de la blockchain. Est-il facile pour un artiste numérique de vivre de son art ?

Beryl Bilici : À titre personnel, je n’ai jamais éprouvé ce genre de difficulté. Je travaille en tant qu’artiste indépendante depuis mes années à l’université et j’ai toujours été active, que ce soit dans le monde physique ou virtuel. De plus, je n’imaginerais même pas vivre sans me concentrer uniquement sur mon art.

Dans ce cas, à quoi ressemble une journée-type pour toi ?

Beryl Bilici : Je travaille à domicile, dans ce home-studio où je passe toutes mes journées, que je crée ou non une nouvelle œuvre. Pourquoi ? Parce que je m’y sens en sécurité et apte à créer à tout moment, mais aussi parce que je perçois chaque heure de la journée comme un processus créatif constant, ce qui me fait perdre la notion du temps. Quant au temps nécessaire à la réalisation d’un projet, disons que cela dépend fortement du niveau de détail. En gros, cela varie entre un et trois mois, ni plus ni moins. Aussi, je tiens à dire que mon espace de travail est constamment nettoyé, rangé, ce qui permet de faire régulièrement des pauses de cinq minutes et de m’étirer dans des conditions idéales. Il m’arrive aussi de danser en étant assise – si cela a un sens -, toujours dans l’optique d’être plus concentrée sur un projet par la suite. Une fois le travail terminé, les rituels sont nombreux. Mais s’il y a bien une chose que je fais à coup sûr, c’est sortir et commander un Espresso Martini afin de savourer et célébrer pleinement la finalisation une nouvelle œuvre.

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