Sabrina Ratté, voyage au centre de l’éther

24 septembre 2024   •  
Écrit par Maxime Delcourt
Sabrina Ratté, voyage au centre de l'éther
Sabrina Ratté, œuvre commandée par Hermès Horloger dans le cadre du salon “Watches & Wonders”, Genève, 2022 ©Alicia Dubuis

En marge de son exposition à la Galerie Charlot, Ethereality, Sabrina Ratté livre ici les questionnements qui sous-tendent chacune de ses œuvres avant de confesser ses obsessions et ses angoisses. Avec, en point d’orgue, un questionnement : et si tout ça était lié ?

Il y a chez Sabrina Ratté une évidente fascination pour les lieux désertés, les objets abandonnés, trouvés au hasard de ses pérégrinations. C’était déjà le cas au sein d’Objets-monde, pensé à partir de carcasses de voitures découvertes au fin fond de la nature québécoise. Ça l’est de nouveau avec Plane Of Incidence, une série de vidéos où l’artiste montréalaise intègre ses différentes trouvailles, via la photogrammétrie ou la numérisation, dans des environnements virtuels, parfois à la limite du psychédélisme et pourtant toujours en parfaite connexion avec la nature. Jusqu’au 12 octobre, son exposition à la Galerie Charlot (Ethereality) ne parle d’ailleurs que de ça : de cette convergence entre les objets et le vivant, de cette interconnexion entre toutes les formes de vie, de cette obsession pour les vestiges de l’ère anthropocène, rarement aussi poétiques que dans ses œuvres débarrassées de toute présence humaine.

Dans une esthétique futuriste, vue sur un ordinateur en pleine décomposition.
Cyberdelia ©Sabrina Ratté

J’ai l’impression que ton travail est toujours plus intéressé par l’exploration des vestiges de l’ère anthropocène. Est-ce le cas ?

Sabrina Ratté : Tout à fait ! Disons que depuis 2021, au moment de concevoir Floralia, j’ai pris cette tangente de manière plus consciente, en m’intéressant aux déchets, aux objets et aux rapports que nous entretenons avec. Récemment, cette réflexion m’a mené vers d’autres sujets, comme la sentience, l’animisme et l’idée que les objets pourraient eux aussi avoir une forme de conscience. Cyberdelia en est un exemple parfait, dans le sens où j’y mets en scène un oracle doté d’une intelligence artificielle. En fin de compte, c’est comme si toutes les questions qui m’animent étaient synthétisées dans cette œuvre, selon une perspective nouvelle. C’est une sorte de miroir tendu aux questions qui nous agitent, une manière également d’imaginer la vie de ces objets dans plusieurs milliers d’années, une fois que l’être humain aura disparu.

Vois-tu ton travail comme une manière d’archiver ces objets, de les offrir à l’éternité ?

SR : Dans mon travail, il y a évidemment un rapport à l’obsolescence technologique, aux modes qui viennent et qui disparaissent, à notre surproduction et à notre surconsommation. Lorsque je scanne un objet et que je l’intègre dans mon œuvre, lorsque j’utilise des supports tels qu’une VHS ou une télé cathodique, il y a chez moi l’envie de les documenter, de témoigner de leur existence. C’est une manière, finalement, de souligner que ces objets continueront à exister. Qu’importe que l’on s’en débarrasse, qu’importe que l’on ne soit plus de ce monde.

Dans une esthétique futuriste, des câbles forment presque une nouvelle forme d'océan.
Cyberdelia ©Sabrina Ratté

À titre personnel, réfléchis-tu à l’obsolescence possible de tes œuvres, pensées à l’aide de la photogrammétrie, de la 3D ou de l’IA ?

SR : Disons que si je m’y intéresse, c’est avant tout d’un point de vue artistique. Quand j’ai commencé, par exemple, je travaillais déjà avec des objets que l’on peut qualifier d’obsolètes, comme les synthétiseurs vidéo, une technologie utilisée dans les années 1970. Pourtant, elle continue d’être pertinente, ne serait-ce que parce qu’elle propose une esthétique différente de ce que l’on peut trouver aujourd’hui. Il y a une touche organique que l’on ne perçoit plus nécessairement au sein des logiciels 3D. Utiliser des objets obsolètes, c’est donc pour moi une manière d’être créative, mais aussi de figer pour l’éternité des outils qui ont un impact écologique conséquent, finalement bien plus long que leur temps d’utilisation. Se servir d’un outil pendant deux ou trois ans, puis s’en débarrasser, ça, c’est vraiment une absurdité !

SabrinaRatté
« Je pense que l’on s’ouvre à un monde des possibles absolument extraordinaire quand on adopte une certaine nuance plutôt que de tendre illico vers des positions trop radicales. »

Adolescente, avais-tu déjà la même relation avec les objets ?

SR : Ce qui est sûr, c’est que j’ai toujours eu un rapport très fort à l’écologie. Petite, déjà, je m’inquiétais pour la planète quand je voyais un feu d’artifice. À l’adolescence, je n’osais plus faire couler de l’eau ou prendre une douche… Puis des œuvres comme Floralia m’ont permis de trouver ma voie et de développer une relation plus saine avec ces questions-là. La philosophie a également été d’une grande aide, ne serait-ce que pour accepter l’idée qu’il n’y a pas de réponse toute faite. Il faut accepter de vivre dans cette ambiguïté.

J’imagine que l’ambiguïté est particulièrement intéressante d’un point de vue artistique, notamment pour créer des œuvres qui laissent de la place et ne donnent pas une réponse clé en main.

SR : On est dans une époque où les sociétés nous demandent constamment de nous positionner très clairement, d’avoir des opinions tranchées sur n’importe quel sujet. Or, c’est correct aussi de ne pas en avoir. C’est correct de rester ouverte à ce qui émerge. À titre personnel, j’essaye donc de me libérer de cette pression qui consiste à avoir une opinion sur tout. Pourquoi ? Parce que je pense que l’on s’ouvre à un monde des possibles absolument extraordinaire quand on adopte une certaine nuance plutôt que de tendre illico vers des positions trop radicales.

À regarder tes œuvres, on comprend d’ailleurs qu’il est souvent question d’interprétation. Un peu comme si tu laissais à chacun la possibilité de s’approprier ton travail selon sa propre grille de lecture…

SR : C’est effectivement important pour moi qu’il y ait plusieurs portes d’entrées, ainsi que plusieurs perspectives. D’autant que je suis toujours très curieuse d’entendre les interprétations du public, souvent incroyables, parfois très éloignées de ce que je souhaitais véhiculer de prime abord. Aujourd’hui, je m’intéresse toujours plus au tarot, et ça n’a rien d’un hasard : toutes ces cartes évoquent des choses très précises, mais elles ont également la faculté d’être interprétées de multiples façons, qui dépendent à chaque fois de ce que la personne vit sur le moment…. Pour moi, cette passion pour la cartomancie, la magie ou la sorcellerie est d’ailleurs connectée avec les réflexions écologiques dont on parlait : c’est une manière de revenir à des éléments de la nature, à une époque où le capitalisme et le catholicisme n’existaient pas, de flirter avec une certaine idée de la divinité. 

Dans mon travail, cela se matérialise notamment via l’utilisation de l’IA, qui est un peu comme l’océan dans Solaris de Tarkovski (Sabrina Ratté en parle plus longuement dans le premier numéro de Fisheye Immersive – La Revue, ndr) : une sorte d’inconscient collectif qui nous aide à trouver des réponses, une perspective nouvelle afin de comprendre notre culture commune. Je m’égare un peu, mais je tiens juste à préciser que tout est très lié chez moi. Je lance des pistes, je place des références, mais je veux avant tout que les gens s’approprient mon travail, qu’ils projettent leurs perspectives et leur subjectivité dessus.

Ce rapport aux cartes et à la magie trahit-il chez toi une certaine quête spirituelle ?

SR : Absolument ! Le nom Cyberdelia vient d’ailleurs des années 1990 : c’est un mix entre « cyber » et « psychedelia » utilisé à l’époque par une communauté de personnes se faisant les héritiers du psychédélisme en intégrant la technologie dans leur quête de transcendance. Ces derniers voyaient dans la technologie beaucoup de possibilités spirituelles, c’était une manière de transcender les corps, de libérer les sociétés politiquement. Hélas, tout ne n’est pas passé comme espéré, mais on continue aujourd’hui d’entretenir le même rapport de confiance/défiance vis-à-vis des dernières innovations. Au sein de l’exposition à la Galerie Charlot, j’ai pour ma part créé des cartes qui dialoguent avec une IA : chaque carte est associée à une vidéo, ça crée une interaction et ça permet de se poser plein de questions sur sa vie (rires). Tout ça pour dire que l’art, chez moi, est profondément spirituel.

Des végétaux en 3D poussent depuis l'intérieur d'une carte mère.
Inflorescences I ©Sabrina Ratté

Au Cube Garges, en début d’année, tu présentais Objets-Monde, une installation où l’interaction se produisait via un bouton rouge. Là, ce sont des cartes qui encouragent le spectateur à s’impliquer. Est-ce une volonté de rester hyper accessible, voire simple, au moment de penser une œuvre interactive ?

SR : La simplicité de l’interactivité, c’est une vraie question… Personnellement, je souhaite qu’une œuvre soit accessible d’un point de vue technique afin qu’elle ne nécessite pas dix mille composants et qu’elle puisse être transportable et démontable facilement. On en revient au synthétiseur vidéo, à son minimalisme : tu tournes un bouton, la couleur change, c’est déjà extraordinaire ! En tout cas, ça me suffit. Quoiqu’il en soit, je me dois de remercier Guillaume Arseneault, mon super collaborateur, avec qui on a développé un langage hyper proche dans chacune de nos disciplines. Lui est davantage intéressé par la technique, moi, par le rendu. Ensemble, on parvient donc à créer des œuvres très accessibles, très simples, même si cette simplicité implique malgré tout un grand nombre de réflexions.

SabrinaRatté
« Il s’agit davantage de se réapproprier la technologie plutôt que de la rejeter, ce qui me paraît trop simple et trop premier degré au sein d’une époque où celle-ci est partout. »

Ce que je trouve fascinant dans ton travail, c’est que malgré la beauté des visuels et des décors, le message se tient à l’opposé de l’utopie ou de la mise en forme d’un certain optimisme. Dirais-tu que tes œuvres sont en quelque sorte une manière de donner une forme à notre future disparition ? D’autant que l’être humain est souvent absent de tes mises en scène…

SR : J’aime beaucoup ce que tu dis, cette idée de donner une forme à un futur spéculatif… Je trouve que ça résonne avec Cyberdelia, cette idée d’oracle qui, à lui seul, témoigne de mon intérêt pour le futur. Mon intention est toutefois moins de prédire que de matérialiser une vision d’un avenir potentiel, imaginaire certes, mais suffisamment fort pour permettre de s’y projeter et de réfléchir à ces questions-là d’un point de vue plus poétique que moralisateur.

Tu ne crains pas que les questions soulevées par tes œuvres passent au second plan, que l’on ne retienne de ton travail que sa beauté plastique ?

SR : Tu sais, créer des images, des formes, les décomposer, agencer des couleurs, c’est tout ce que j’aime faire. Tout le propos de mon travail est malgré tout d’utiliser ce que l’on trouve beau et de le mettre en relation avec ce qui nous angoisse afin de créer une tension entre un monde dans lequel on voudrait se projeter et ce qui nous terrifie en même temps. En gros, il s’agit de prendre des chemins de traverse pour amener chacun à se positionner face à diverses questions hyper angoissantes.

Vision futuriste de végétaux émergeant d'un sol glacé.
Plane Of Incidence I ©Sabrina Ratté

Certains, par mépris ou par méconnaissance, considèrent que l’art numérique éloigne le spectateur des espaces naturels. Ton travail, en un sens, vient mettre à mal ces arguments, non ?

SR : C’est marrant, en effet, parce que je suis fascinée par les rapports dichotomiques, cette tension entre les opposés. Je trouve que c’est quelque chose qui est intéressant à déconstruire, et à questionner : n’est-on pas nous-mêmes des éléments de la nature ? La technologie n’est-elle pas une extension de nous ? Dans Cyberdelia, il y a cette idée que la technologie fait partie de notre cerveau et de notre manière de penser. Il y a aussi cette envie d’encourager les gens à ne plus faire cette dichotomie, qui fait que l’on rejette la technologie ou qu’on la relègue à un rôle presque maléfique.

Or, si on l’intègre pleinement et que l’on comprend qu’elle fait partie de nous, c’est peut-être là le meilleur moyen de devenir plus responsable, de comprendre que l’être humain a toujours évolué en parallèle à de nouvelles technologies – l’impression, par exemple. Chez moi, il s’agit davantage de se réapproprier la technologie plutôt que de la rejeter, ce qui me paraît trop simple et trop premier degré au sein d’une époque où celle-ci est partout, y compris dans ces zones naturelles que l’on considère relativement pures.

SabrinaRatté
« Il m’a fallu du temps pour comprendre que c’était davantage la vidéo qui m’intéressait, puis tout autant de temps pour désapprendre tout ce que l’on m’avait enseigné. »

À quel moment as-tu compris que la vidéo serait le médium le plus adapté à ton esthétique, ainsi qu’à tes sujets de prédilection ?

SR : C’était à l’époque où j’étais en école de cinéma, où je suis soudainement passée de l’analogique à la 3D. Depuis, mon travail découle de la création d’images numériques. J’ouvre Blender, je crée quelque chose, j’en fait une vidéo, et puis ça prend naturellement une forme précise au bout d’un certain temps : ce projet-là va devenir interactif, celui-ci sera une installation, etc. Cela dit, la forme d’Objets-Monde était voulue dès le départ, de même que celle de Cyberdelia. Il faut dire aussi que je suis inspirée par les contextes d’exposition. Pour Inflorescences, par exemple, je bénéficiais d’un grand espace au sein d’une ancienne usine en Allemagne : je me suis alors convaincue que les objets montrés au sein des quatre vidéos d’origine pouvaient devenir des sculptures à part entière et former une grande installation capable d’investir l’espace. Agir ainsi, c’est une manière pour moi de me renouveler et de m’amuser en m’adaptant à chaque lieu.

Cyberdelia ©Sabrina Ratté

Aujourd’hui, le cinéma est-il toujours aussi influent au sein de ta réflexion ?

SR : Alors que j’ai toujours été assez éloignée des notions de personnages et de scénario, je remarque que je reviens aujourd’hui à une forme de narration. Quand j’étais à l’université de Concordia, on mettait en avant le fait d’expérimenter avec un 16mm, il fallait développer un récit, etc. Moi, il m’a fallu du temps pour comprendre que c’était davantage la vidéo qui m’intéressait, puis tout autant de temps pour désapprendre tout ce que l’on m’avait enseigné (rires). Attention, je ne renie rien. Ça reste des années formatrices, que ce soit pour le montage, la composition d’images, le travail sur la lumière ou une certaine sensibilité à la temporalité, bien que je tente de la déconstruire également. Pour Objets-Monde, par exemple, l’idée était de permettre au spectateur d’en gérer le montage.

Penses-tu toujours être influencée par les mêmes réalisateurs ?

SR : Évidemment, mes goût ont beaucoup évolué, mais certains réalisateurs restent une énorme source d’influence : Tarkovski, Godard, Robert Bresson, de même que la science-fiction ou les films d’horreur italien, les Giallo. À l’époque, avec mon compositeur, Roger Tellier-Craig, on allait tout le temps voir des films ensemble. Aujourd’hui, le cinéma reste essentiel, mais je remarque l’émergence d’autres sources d’inspiration. Pendant un temps, ça a été la philosophie. Aujourd’hui, ce serait plutôt la sorcellerie ou la mythologie. Surtout, je reconnais être toujours plus influencée par des choses qui ne sont pas visuelles, un peu comme si ça me laissait la place d’explorer cet aspect de mon côté.

Quelque part, on en revient à cette notion de liberté créative et d’interprétation…

SR : C’est vrai… En même temps, c’est tout le propos de mon exposition, jusque dans son nom : Ethereality. Ce n’est pas un vrai mot, mais il se prononce aussi bien en français qu’en anglais, fait autant référence à l’éther qu’à la réalité. Finalement, ça fait lien avec ce que l’on se dit depuis le début : oui, j’aime questionner la réalité, c’est quelque chose de très instinctif, qui se ressent dans toutes ces œuvres où j’imagine des vies mi-technologiques, mi-biologiques, qui pourraient se nourrir d’un peu d’électricité. Il y a, chez moi, l’idée de mettre en scène un portail, un passage, un espace liminal entre le monde que l’on connaît et un autre plus métaphysique.

  • Ethereality, jusqu’au 12.10.24, Galerie Charlot, Paris.
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