Artistes

Pionière dans l'utilisation de la vidéo, Nil Yalter ne cesse depuis plus de six décennies de mettre ses installations et performances artistiques au service d'un propos féministe.

Depuis 2018, ce trio se positionne à la pointe l'innovation en termes de création dans le domaine de l'IA. Pour un résultat aussi accessible et ludique que profondément connecté aux recherches scientifiques.

Refusant d'enfermer l'art dans des représentations figées, Oliver Laric use des technologies digitales pour questionner la notion de propriété intellectuelle, et fascine jusqu'au sein des plus prestigieuses biennales ou autres salles d'exposition.

Aussi intéressée par la 3D que les NFT, Paola Pinna imagine, dans des univers inspirés des jeux vidéo, des avatars féminins capables de synthétiser élégamment les réflexions qui agitent l'époque.

Davantage biberonné aux jeux vidéo qu'au cinéma, le réalisateur suisse, né en 1993, convainc dès sa première expérience en réalité virtuelle : “RAVE”, une fiction plongeant dans les coulisses d'une free party.

Depuis la côte ouest californienne, Petra Cortright se sert de la vidéo et de la peinture numérique pour casser l'image traditionnelle de la femme au foyer.

Discret médiatiquement, Philippe Parreno fait néanmoins partie de ces artistes positionnés aux avant-postes de la création numérique, capables de transformer n'importe quelle œuvre en une expérience singulière.

Aux prémices des années 1990, Pierre Huyghe s'intéressait déjà aux dialogues entre réalité et fiction. Trois décennies plus tard, le Français poursuit les mêmes réflexions via des médiums variés, où les photographies, les dessins, l'IA et les films sont mis au service d'un propos essentiel.

Depuis plusieurs années, Pierre Pauze fascine grâce à des œuvres qui explorent les problématiques liées aux mutations engendrées par les nouvelles technologies.

Depuis les années 1970, le CV de l'Américaine a tout pour affoler les wikipédistas : un statut de pionnière du computer art, l'invention d'une carte interactive avant Google, la production d'animés avant Pixar, des collaborations prestigieuses, ainsi que des expositions au sein des institutions les plus cotées du monde.

Artiste visuel queer, issu d'une formation en graphisme et animation, Romain Gauthier réalise et crée des oeuvres digitales axées sur les personnes et l'identité.

À travers ses collages virtuels, la Canadienne Sabrina Ratté use du lien entre réel et irréel pour donner vie à des environnements organiques

Aujourd'hui basée à Berlin, Sam Madhu est originaire de Mumbai, un multiculturalisme qu'elle défend dans son travail ressemblant à des rêves numériques surréalistes.

Biberonné à l'afrofuturisme, le travail de Serwah Attafuah trahit son goût pour l'interdisciplinarité, le cyberespace et les rêves surréalistes.

Depuis Singapour, Shavonne Wong a peu à peu fait muter sa pratique de la photographie vers un art digital, nourri de 3D et déclinable en NFT.

Installé en Caroline du Nord, Simon « Raion » Lavi se revendique de la post-photographie et utilise volontiers l'IA afin de donner vie à des scènes aussi surréalistes que profondément connectées aux évolutions de la société.